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Libertin et chrétien - Jean-Marie Rouart
par Alice Granger

Alice GRANGER GUITARD

Editions Desclée de Brouwer. 2004.

Ces entretiens de Jean-Marie Rouart avec Marc Leboucher font résonner les raisons de la passion d'écrire d'un écrivain. Le mot le plus important est le mot passion! Au sens christique, bien sûr! Et les raisons inconscientes!

Jean-Marie Rouart refuse absolument d'être pris pour un libertin: alors pourquoi ce titre? Chrétien, cela suffit, pour éclairer une passion singulière, pour l'entendre dans son temps évangélique!

Il s'agit d'entendre que cela le concerne lui, cette passion, et pourquoi. Ces entretiens ne parlent pas vraiment de la parole évangélique en général, de la passion du Christ, de la compassion en général, de la souffrance en général, ils parlent de pourquoi et comment il se trouve que cette logique psychique-là est la sienne. Et c'est fou comme il la suit corps et âme, avec une grande cohérence.

Ce n'est pas par hasard que son père, peintre, l'a représenté à quelques mois en enfant Jésus!

?Il s'agit d'entendre cette passion dans les détails, passion qui traverse sa vie entière, dont l'écriture fait partie. C'est un tout. J'ai envie de dire que l'écriture sert un processus eucharistique, dont la passion christique fait partie. Jean-Marie Rouart ne parle pas d'eucharistie dans ses entretiens, mais ce genre de passion-là, ce n'est pas seulement celle d'un martyr spécial, ce n'est pas seulement de la compassion, de la révolte face à des injustices, c'est beaucoup plus que cela!

C'est-à-dire que, d'une part, Jean-Marie Rouart a besoin d'expériences qui attisent le feu sacré, le feu du renouvellement, le rendent éternellement actuel, dans l'angoisse de son attente, il a besoin d'aventures amoureuses intenses qui l'impressionnent par tous les tableaux qui, alors, se peignent devant ses yeux, toujours nouveaux, qui introduisent d'autres paysages, d'autres climats, qui parlent charnellement à ses sens, artistiquement, qui parlent le langage de la beauté, bref il a besoin de ces circonstances amoureuses intensément impressionnistes et esthétiques qui divinisent charnellement son corps et spiritualisent son activité psychique d'enfant Jésus qu'il redevient comme s'il n'avait jamais cessé de l'être quitte à attendre la Madone dans un monastère en Grèce, et d'autre part il a besoin de les faire basculer du côté des autres, besoin de relier une fraternité fascinée à cette beauté qui pour être celle d'un seul a étrangement besoin d'être partagée par un nombre infini d'autres, besoin de sortir cette beauté époustouflante, cet art, ces impressions qui le débordent, du côté des autres, pour qu'eux aussi communient avec, ceci non pas dans un dessein altruiste, mais pour que cela ne soit pas mortel, pour qu'il puisse ressusciter, pour que ça ne le garde pas à mort et pour que ça ne disparaisse pas. Et l'écriture pourrait être ce basculement vers la communion, à travers lequel l'écrivain devient un paradigme qui peut être incorporé corps et âme par d'autres conviés au repas de la beauté impressionnante retrouvant ainsi celle qui leur parle à eux personnellement depuis l'aube de leur vie.

Lorsque Jean-Marie Rouart parle de la passion, bien sûr il évoque l'amour, mais il précise d'abord que c'est quelque chose qui se passe beaucoup plus dans la tête que dans le corps, et c'est quelque chose de spirituel. C'est quelque chose qui met en jeu une très intense activité psychique!

Tout se passe comme si Jean-Marie Rouart avait compris dès ses premières années que les merveilles de son enfance, il ne pourrait pas en jouir. Elles étaient là, mais comme un crépuscule, avec la nuit s'avançant, emportant. Voici une famille de peintres, il baigne dans l'impressionnisme, un milieu cultivé, sûrement cette intense impression de faire partie d'une élite vivant au sein de l'art, entouré de beauté et de paroles sur la beauté. Et en même temps, la famille est pauvre. Il est au sein de merveilles, et ce n'est pas vraiment jouissable! C'est impressionnant de toutes parts, au sens fort et littéral, et c'est inaccessible, et c'est séparé, il est impressionné par le fait que ça s'en va, c'est beau comme un crépuscule, mais la nuit emporte tout ça! En somme, le petit garçon a l'exacte sensation d'être d'un milieu matriciel riche, stimulant artistiquement les sens, la beauté incarnée tout autour, et en même temps le cordon ombilical est coupé, tout cela n'est pas réintégrable, il a dû laisser l'espoir d'une réintégration dans l'abri si beau! Pourtant, cette beauté-là est inoubliable, et si l'on peut dire que Jean-Marie Rouart a été et est ambitieux, c'est dans la direction de retrouvailles avec cette beauté-là impressionnante! L'ambition de retrouver cette beauté unique l'habite pour toujours. Il en est littéralement le prêtre. Il va contempler cette beauté invisible par-delà son couchant, dans les monastères de Grèce. Contemplant là où elle est partie, mais aussi espérant, dans un monastère, là où elle va réapparaître nouvelle entrant en résonance avec celle d'autrefois, Madone d'aujourd'hui jouant avec celle d'autrefois, la réitérant. L'attendre dans l'angoisse qu'elle ne revienne pas. Et foi dans sa réapparition. Elle reviendra toujours. Pas besoin de se marier, puisque ce prêtre en écrivain est fidèle à la Madone d'autrefois dont il a une telle foi qu'elle peut se réitérer sans fin, quitte à l'espérer dans l'angoisse, la souffrance et la contradiction.

Sa mère! On dirait que, en peignant le tableau de son très jeune fils en enfant Jésus, son père l'a "abandonné" à sa mère assimilée à la Madone! Comme si le père ne s'interposait pas en séparateur entre la mère et le fils, comme s'il ne coupait pas le cordon ombilical parce que celui-ci se coupait du simple fait d'un temps crépusculaire.

Dans les entretiens, Jean-Marie Rouart évoque brièvement ce père avec lequel il n'eut jamais les conversations qu'il fallait…Donc, l'enfant comme "abandonné à la mère", tout à sa douceur impressionnante, mais aussi mère possessive, à laquelle il racontera sa première expérience amoureuse sur la plage. Cette mère n'est pas vraiment jouissable hormis comme d'une beauté en crépuscule, dans le mouvement de s'en aller! Elle donne accès à son fils à un climat impressionnant de sacré, de douceur, mais pas vraiment intégrable, car le climat familial est assez fermé, immobile, trop calme, trop rangé, trop étroit, étrangement sans avenir, impossible à hériter. Une beauté impressionnante comme les couleurs du crépuscule, inoubliables, mais comme en disparition. Pour toujours, Jean-Marie Rouart sera marqué par la beauté qui s'en va, qui semble se suicider, se détruire, telle cette jeune cousine adolescente, qui réitère une beauté ancienne, visage de Madone sur l'enfant Jésus, éphémère, en mouvement de disparition nommé plus tard par le mot suicide, sorte de fascination pour ça, attrait pour ça, suivre ce qui s'en va, rester à jamais fidèle, prêtre l'officiant, admirer ceux qui ont eu aussi cet attrait-là! Beauté de ce qui s'en va comme s'en va une figure matricielle avec laquelle cela aura été comme si rien ne manquait, et qui offre aussi le tout me manque. Aujourd'hui, rien ne manque à l'écrivain Jean-Marie Rouart, qui a eu tous les honneurs, et en même temps, sa quête nous dit que tout lui manque. Puisque ce qui s'en est allé, inoubliablement impressionnant, lui manque et est un moteur pour espérer sa réitération par d'autres Madones.

De cette enfance-là, Jean-Marie Rouart gardera la sensation d'avoir un ange gardien. Une sollicitude maternelle quelque part. J'ai l'impression que cela lui vient de ce que le climat familial de son enfance était incroyablement non incestueux! Le père pouvait d'autant mieux "abandonner" le fils à cette mère assez possessive à laquelle ce fils adolescent faisait même des confidences intimes que le lieu matriciel était avec certitude en destruction. Quelque chose de défait, de détruit, faisait impression par-delà les merveilles impressionnistes. Impression d'être à l'étroit, pour ce fils, et donc de devoir s'échapper, naître. Et de ne pas pouvoir compter, comme d'un supplément de placenta, sur la richesse familiale, puisque celle-ci avait disparue! D'une certaine façon, certes il s'échappe, très jeune, du carcan familial pieux et pratiquant, mais en même temps il est aussi jeté dehors par cette pauvreté. Dedans, ça ne continue pas à nourrir comme un fœtus. Très grande sensation de devoir littéralement retrouver autrement, ces merveilles ne peuvent être perdues? Ambitieux de ce point de vue-là.

Dans ses aventures amoureuses, qu'il évoque dans ces entretiens ainsi que dans ses livres, il est assez souvent question d'adultère. Comme en résonance au fait qu'à l'enfant Jésus peint le père avait laissé la mère Madone? En tout cas, toujours comme si un homme, père ou mari, lui laissait une femme…Cette trace-là, peut-être…Une situation incestueuse qui ne l'est en réalité pas. Il ne se marie pas avec…comme le fils ne se marie pas avec sa mère…Et comme s'il voulait seulement retrouver une situation impressionnante, sacrée, transformant le paysage, le climat, les couleurs, la lumière, lumière de Grèce et bleu de la mer à perte de vue, comme s'il voulait célébrer des retrouvailles, seulement ça, des amours juste pour ça, pour des tableaux réels et renouvelés, des Madones éblouissantes juste pour ça, les attendre dans la douleur, les espérer, vivre intensément et dans la beauté, puis elles partent, en un sens il est comme un prêtre…C'est pour un motif intensément artistique et esthétique qu'il espèce cette sorte d'amour qui semble réitérer avec d'autres femmes le don de la Madone que lui fit son père. Un don de peintre! Pour que des tableaux se peignent! Je te la prête pour que toi aussi tu vois ces tableaux sublimes, impressionnants! Et pour que tu peignes ces paysages d'aurore en écrivant, pour partager avec d'autres ces tableaux, afin que par ce partage ils restent éternels et ne te fassent pas mourir par l'usure du quotidien.

Même si Jean-Marie Rouart dit qu'il plaint celui qui est victime d'adultère, dans lequel lui-même peut donc être impliqué, se situant sur un terrain compassionnel, en fait il ne s'agit pas du tout de prendre une femme, pas plus que la mère, il s'agit seulement que se peignent par celle-ci des tableaux impressionnants parlant aux sens, au corps, et de les donner en partage pour mieux leur enlever leur mortalité, pour mieux leur conserver couleurs et lumière par le regard des autres, l'envie anthropophagique des autres!

Cela semble infiniment incestueux, jusque sur le terrain de l'adultère, et pourtant cela ne l'est pas du tout! Même si cela est très charnel, parce que ce qui se passe investit tous les sens, c'est pourtant très spirituel, très artistique, et on a même l'impression que dans cette histoire la tête est si impliquée que la dimension charnelle pourrait même ne pas être mise en acte, si la passion romanesque de Jean-Marie Rouart y trouvait son compte d'inspiration, de passion, d'impression, dans une situation triangulaire de ce genre. En tout cas, il est certain que sa passion, c'est ça, passion de retrouvailles de ce climat-là si artistiquement fécond, et de transsubstantiation par l'écriture afin que ce que moi, je vis, vous, vous puissiez vous l'incorporer comme un paradigme dans le tissage d'une grande fraternité qui ne se trouve pas vraiment dans la franc-maçonnerie d'aujourd'hui.

Cette histoire de communion, d'incorporation symbolique, de repas eucharistique que Jean-Marie Rouart pourrait bien porter dans sa passion d'écrire, donc dans sa passion d'avoir des lecteurs ayant faim de ça, de ce feu sacré-là, de ces impressions-là si fortes, couleurs et lumière, lui aussi l'a déjà expérimenté, en faisant plus qu'admirer des écrivains, un cardinal, des hommes politiques, des moines. Il s'est lui-même reconnu des paradigmes vivants qu'il a désiré s'incorporer symboliquement. Il a voulu, d'une certaine façon, être le cardinal de Bernis. Et les moines de l'Atlas assassinés. C'est dans une perspective eucharistique, c'est-à-dire de pouvoir être par l'écriture un paradigme que des "frères" voudront s'incorporer symboliquement en le mangeant lisant, qu'il voudrait peut-être être reconnu comme écrivain, et non pas comme libertin. Dans notre société de consommation, d'argent, de plaisirs immédiats, sans doute regrette-t-il que presque plus personne ne puisse atteindre ce relief eucharistique… Et que Dieu ne soit plus qu'un emmerdeur réduit à l'impuissance.

Compassion. Un mot important. Sa passion englobe la sensation généralisée de souffrance, comprend la souffrance de chacun, c'est-à-dire ceux qui ont cette si grande sensation d'être dehors. Dehors quoi? Et bien, hors du cocon matriciel, comme lui se sentait l'être dans son enfance. Une entrée en résonance. Il a connu ça, le connaît encore. Il a tout eu, jusqu'à l'Académie, et en même temps, même s'il ne lui manque rien il lui manque tout, car il lui manque cet enchantement originaire impressionnant qui, lui, a besoin de réenchantement, d'énergie, de source. Compassion: partager cette même passion originaire, entendre les autres, fraternellement, à travers cette même douleur de perte de ce qui aura si inoubliablement impressionné, remettre fraternellement en mémoire en écrivant, arracher la communauté fraternelle à la société de consommation, à l'addiction si appauvrissante, pour la ramener à cette aube de la vie si impressionnante, être le prêtre écrivain de ça, faire communier à ça. Il a mal chez les autres de cette séparation-là, originaire! Que la littérature puisse participer à une grande aventure! Ecrire un grand livre, qui ouvre des portes et des fenêtres sur autre chose que cette pauvre routine quotidienne!

C'est pour cela qu'il ne peut admettre ni la prostitution, ni la pédophilie, ni un monde de marchandisation du corps. Il s'est engagé personnellement, avec les risques que cela supposait, et le prix à payer, dans des affaires de prostitution, parce que de tout son être corps et âme ce qu'il voit d'une femme n'a rien à voir avec une prostituée. Dans chaque femme, il voit venir une Madone qu'un homme, mari ou père, laisse aller vers l'enfant ou bien Jésus ou même le prêtre, ce qui est une situation très différente de celle du souteneur qui envoie sur le trottoir ou dans des parties plus ou moins suspectes et sordides des prostituées humiliées et prises pour des objets. Jean-Marie Rouart s'engage dans la bataille parce que son idée à la fois romanesque et spirituelle des femmes est incompatible avec le fait que dans la prostitution les femmes sont toujours des victimes qui n'ont pas choisi de l'être mais y ont été forcées. Et lorsqu'il prend le parti et la défense d'Omar Raddad, l'injustice qui est faite à cet homme ne lui saute-t-elle pas aux yeux parce que quelque chose l'a déjà prédisposé à cette situation, celle d'un jeune jardinier ne pouvant pas tuer une vieille dame, celle d'un fils ne pouvant pas tuer sa mère, l'accent de sincérité du jardinier se défendant de l'accusation venant en résonance avec quelque chose de plus ancien? Quelque chose fait que Jean-Marie Rouart se sent forcé de défendre Omar Raddad! Il a mal pour cet autre, pour l'injustice qui lui est faite!

Une fois mis en lumière la nature de cette passion très chrétienne, passion amoureuse aussi bien que passion d'écrire un grand livre qui ouvre les portes et les fenêtres sur quelque chose d'inoubliablement impressionnant et partageable car universel comme l'aube impressionnant de la vie, tout ce que Jean-Marie Rouart aborde dans ces entretiens est très cohérent.

Par exemple qu'il n'est pas protestant, et qu'il faut les rituels catholiques pour cadrer, comme mettre des cadres aux tableaux qui se peignent. Le protestantisme fait appel à la raison, il y a en lui, dit-il, une absence de réelle esthétique qui tient à une question de fond, parce que, axant son action sur un ordre moral, il ne parle pas à l'imagination. Alors que pour lui, le message chrétien parle au cœur, par l'image impressionnante, par l'évocation de ce qu'il appelle le surnaturel, le devenu invisible, faisant appel à l'imagination, aux fibres profondes, donc ne s'adressant pas aux lettrés, à l'élite, mais au peuple entier, sans sélection élective, sans prédestination. Jean-Marie Rouart écrit que le catholique garde une sorte de défiance vis-à-vis de l'intelligence, car il sait que le monde est d'origine mystérieuse et que le surnaturel effleure à chaque pas et fait attendre, sans doute dans l'angoisse, des miracles! Le protestant, à force d'intelligence et de certitudes, devient au contraire incrédule! Le monde catholique a besoin de s'abreuver à la source du surnaturel, d'une réalité devenue invisible, que la science a évidé de ses mystères. Jean-Marie Rouart n'accepte pas ce monde d'aujourd'hui où la spiritualité disparaît, peut-être parce que la figure maternelle y a un tel pouvoir comme si elle était une matrice qui ne disparaîtra jamais gardant tout le monde dans son ventre alors que pour lui c'était justement le contraire dans cette matrice en train de se défaire, il dit la douleur d'être emprisonné dans ce monde toujours plus protestant froidement éclairé par la science et régenté par la morale. Il déplore que nous ayons tout oublié de cette origine chrétienne du juste et de l'injuste, alors que notre vie commune a besoin de cette valeur pour assurer sa cohérence, avec le sentiment profond de fraternité universelle. Il plaint tous ceux qui vivent dans le confort et la routine d'une vie satisfaite et qui passent à côté des grandes passions de l'existence qui se déploient sur les contradictions qui habitent les humains.

Voilà, cette confession d'un écrivain n'a rien de manichéen, elle n'oscille pas entre le bien et le mal, mais elle fait de la contradiction le moteur d'une vie passionnée qui cherche à relier et à rallier la communauté humaine fraternelle. Contradiction: bien sûr, tout semble tourner autour de la figure maternelle peinte en Madone, impressions inoubliables, mais en même temps, il y a l'exigence psychique, vitale, spirituelle, qu'elle disparaisse, qu'elle s'invisibilise, comme l'abri matriciel doit se décomposer pour que l'enfant puisse naître et vivre sur terre et parmi les humains. La contradiction, c'est de tout organiser autour d'une chose qui, en même temps, ne doit plus jamais être là tout autour! Au contraire, dans notre monde d'aujourd'hui, cette contradiction semble bannie, car la figure maternante, à travers le fait que tous les besoins des humains sont comme le promet la publicité satisfaits dans le plaisir immédiat, ne disparaît plus jamais, elle est comme un ventre offrant tout à portée de mains, par l'aide de la science et des techniques, faisant un monde où l'élite est prédestinée, et où les autres non, et alors pour que règne l'ordre nécessaire à la tranquillité de l' élite, il faut d'une manière très morale surveiller tous les mauvais éléments non prédestinés qui pourraient foutre le bordel!

Voilà: une passion vraiment à entendre!

Alice Granger Guitard

4 octobre 2004

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