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La Fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli
lundi 30 janvier 2006 par Catherine Nohales

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Exagéré, cet essai ? Certainement ! Mais combien de professeurs se seront reconnus dans les cas cités ! J’en fais partie et j’ai pu maintes fois constater à quel point ce qui était dit était exact : un niveau qui baisse même si nos élèves savent beaucoup plus de choses dans des domaines bien spécifiques : internet, l’informatique etc.

Au quotidien, je me bats pour leur faire écrire des phrases correctes ; je traque les fautes d’orthographe, les verbes conjugués de façon farfelue, un désintérêt croissant pour le français. D’ailleurs, une question revient souvent : à quoi ça sert, MME, le français ? On ne parle pas en vers, au travail !!
J’aime pas lire ; c’est long, c’est ennuyeux. J’en entends souvent, de tels propos.

On en est arrivé là dans certains endroits : l’école ne joue plus depuis longtemps son rôle d’ascenseur social. Elle ne transmet plus si ce n’est à une certaine élite.

Terrible dans une nation comme la nôtre.

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Messages

  • Je suis en parfait accord avec les choses dites dans cet article. Mais ce n’est pas en tant que professeur que je réagis, mais en tant qu’élève. Je suis en seconde dans un lycée général, et je prévois de faire une section L.

    Les jeunes de mon age s’écartent de la lecture, la plupart disent ne pas aimer et répugne à lire quelques livres dans l’année comme nous le demande notre professeur.

    La grande majorité de ma classe, étant plasticienne, veut aller en L. Mais leur expression et leur culture générale est affolante. Quant aux S, rare sont ceux qui accordent de l’importance aux matières littéraires.

    A croire que la nouvelle génération répugne à réfléchir par elle-même et à développer ses idées, alors que c’est dans cette voie que nous sommes sensé évoluer.

    La littérature est de plus en plus délaissé, alors que je considère que c’est elle qui fait notre liberté.

    • Je suis tellement d’accord que j’aurais pu l’écrire, sans doute avec moins d’humour :-) Je suis parent d’enfants en primaire et en secondaire, ce qui est décrit est on ne peut plus vrai. Des anecdotes comme cela nous en avons à foison, à faire pleurer. Que ce soit un professeur à l’intérieur du système qui se révolte est encourageant, seule note d’espoir du livre hélas.

    • Je ne peux m’empêcher de corriger vos fautes (corrections entre parenthèses). Moralité : faites un peu attention quand vous accordez tant de crédit à quelqu’un qui, de quelques dérives, déduit des généralités :

      Je suis en parfait accord avec les choses dites dans cet article. Mais ce n’est pas en tant que professeur que je réagis, mais en tant qu’élève. Je suis en seconde dans un lycée général, et je prévois de faire une section L.

      Les jeunes de mon age (âge) s’écartent de la lecture, la plupart disent ne pas aimer et répugne (répugnent) à lire quelques livres dans l’année comme nous le demande notre professeur.

      La grande majorité de ma classe, étant plasticienne, veut aller en L. Mais leur expression et leur culture générale est (sont) affolante (affolantes). Quant aux S, rare (rares) sont ceux qui accordent de l’importance aux matières littéraires.

      A croire que la nouvelle génération répugne à réfléchir par elle-même et à développer ses idées, alors que c’est dans cette voie que nous sommes sensé (sensés) évoluer.

      La littérature est de plus en plus délaissé (délaissée), alors que je considère que c’est elle qui fait notre liberté.

      Elles sont tout de même nombreuses pour quelqu’un qui se destine à des études littéraires !

    • Un peu facile de corriger les fautes des élèves... ; le problème c’est que leur nombre est tellement ahurissant dans les copies d’étudiants qu’on est obligé, au moins en première année de ne les compter (pour la note) que de vingt en vingt !

      Le livre de Brighelli est un pamphlet, un brûlot, et je comprends sa violence. Sa réaction n’est pas disproportionnée, elle est au contraire tout à fait proportionnée à la violence qui est faite depuis au moins une vingtaine d’années aux enfants et aux adolescents : leur faire étudier des articles de journaux en laissant entendre que cela vaut bien Balzac, leur bourrer le crâne avec un vocabulaire d’analyse textuel forgé dans les IUFM, inutile et pédant, leur voler des heures de cours, leur présenter des profs de moins en moins formés...

      Alors les pratiques personnelles de Brighelli ne m’intéressent pas. Son livre me semble salutaire justement parce qu’il brise le silence, qu’il couvre de ses formules efficaces l’arrogance des talibans iufmiens, de plus en plus autoritaires à mesure qu’ils s’aperçoivent de leur isolement, de la vacuité de la plupart de leurs "enseignements", des critiques des stagiaires eux-mêmes...

      Le livre de Brighelli ne prend toute sa dimension qu’associé à d’autres, comme le livre de Marc Le Bris "Et vos enfants ne sauront ni lire, ni compter", beaucoup plus analytique et posé.

      Sans doute Brighelli n’est-il pas le meilleur défenseur de son livre, mais son livre se défend tout seul, si on se donne la peine de le lire...

    • Maintenant , après le crachotement furibond des indignations et des rancoeurs, il ne serait pas mauvais de poser les questions de base :
      —c’est fait de quoi une langue ?
      —ça sert à quoi une langue ?

    • Je me pose plusieurs questions : est-ce nouveau le fait que les élèves fassent des fautes d’orthographe ? Lorsque l’on est à l’école n’est-ce pas pour apprendre ? Faut-il tout savoir avant d’y être ?
      Non, les jeunes ne sont pas des crétins. En tout cas pas plus que vous ne l’étiez à leur âge. N’avez-vous jamais vu une personne de votre génération faire des fautes d’orthographe ? C’est drôle d’observer régulièrement dans ce pays l’émergence d’un complexe de supériorité d’une génération par rapport à celle qui la suit. Je suis toujours étonné du mépris que subissent les jeunes dans ce pays. La France n’aime pas sa jeunesse. Lorsque je suis en entretien avec un employeur, il me pose des questions du type : "pourquoi ne travaillez-vous pas ? Pourquoi n’avez-vous pas de travail ?" Oui, c’est bien connu, les jeunes sont des fainéants en puissance. En plus maintenant, ils sont dépourvus d’intelligence. Ils ont des diplômes, certes, mais c’est parce que on leur a donnés. Ils ne les ont mérités, on le savait bien, ce n’était pas possible, ils ne sont pas aussi intelligents que nous.
      Quel mépris pour les jeunes ! Comment voulez-vous que les jeunes se sentent bien dans ce pays ? Ce n’est pas étonnant que tant de jeunes partent travailler à l’étranger. Au moins là-bas on leur fait confiance et on ne leur enlève pas leur dignité. De quel droit peut-on traiter des personnes de crétins ? Vous sentez-vous si supérieurs ? Les jeunes sont maltraités par cette chère société française alors laissez-leur au moins leur dignité au lieu de déverser votre haine de la jeunesse.

    • Un petit plaisir, un peu facile, je l’avoue. J. Martin, quand on se pose en correcteur, on est censé savoir écrire soi-même, sinon cela n’a pas de sens !
      Quant à la Fabrique de ce crétin de Brighelli, cessons de lui faire de la publicité.

    • Réponse à Yvette Reynaud-Kherlakian : "c’est fait de quoi une langue ? ça sert à quoi une langue ?"

      Euh... Une langue est notamment constituée de règles dites syntaxiques qui, distinguant l’oral de l’écrit, permettent d’écrire : "de quoi est faite une langue ? à quoi une langue sert-elle ? "

      Plus haut, aussi, un "collègue" écrit "ce que je trouve de révoltant...". Ah, oui, je trouve ça révoltant...

    • A quoi sert une langue ?
      A exprimer le monde dans sa diversité. A transcrire une vision du monde et présenter un point de vue différent pour aider les élèves à réfléchier sur ce monde.....C’est aussi cela.... la Littérature.

    • Salut à tous,

      Je suis en premiere ES, j’ai 15 ans, et je n’ai pas lu le livre de Brighelli.

      Toutefois, j’aimerais réagir sur le sujet, à savoir l’etat de deliquescence du systeme educatif.

      Pour moi, ce systeme n’encourage pas suffisament l’eleve à penser par lui même. Par penser, je ne parle pas de creativité ou des diverses formes d’expression qu’offrent l’art, mais plutot de la reflexion.

      J’ai l’impression que les eleves considerent comme une liberté le fait de ne pas avoir à penser, à reflechir.

      Or, je pense que c’est au travers de notre capacité à reflechir par nous mêmes que nous sommes libres...j’ai l’impression que nous l’avons malheuresement oublié.

    • PERMETTEZ MOI DE VOUS DIRE QUE JE COMPRENDS VOTRE REACTION MAIS JE PENSE QU’ELLE EST DICTEE PAR L’ESPRIT DE CONTRADICTION QUI HABITE LE FRANCAIS MOYEN.
      IL Y A UN MOMENT OU IL FAUT APPELER UN CHAT UN CHAT
      L’ECOLE N’APPORTE PLUS LE MINIMUM VITAL D’UNE PART , D’AUTRE PART LE PUBLIC QUI DEVRAIT RECEVOIR ET ASSIMILER CE MINIMUM N’EXISTE PLUS.
      CES "jeunes" SUR LESQUELS TOUT GLISSE PARCE QUE RIEN NE PEUT S’Y ACCROCHER NE DEVIENNENT QUE DES ENTITES A L’EGO DEMESURE DONC ININTERESSANTS CAR DENUES D’INTERACTIONS CONSTRUCTIVES.
      EN BREF IL A COMPLETEMENT RAISON MAIS JE RESTE CONFIANT DANS L’EVOLUTION A CONDITION QUE LES MAITRES SE REVEILLENT ET PUISSENT PRENDRE SES JEUNES EN MAIN.

    • j’aimerais opérer un réajustement notamment à l’égard du correcteur qui est lui-même incapable de corriger avec finesse les erreurs compréhensibles du lycéen. En effet, notre donneur de leçon a ajouté un s à sensé mais il n’a malheureusement pas vu que ce n’était pas le mot approprié dans la phrase. Il aurait fallu écrire censé avec un C.
      Pour rappel :
      - sensé : qui a du bon sens
      - censé : considéré comme devant être ou devant faire quelque chose.

      Prudence la prochaine fois.

      Voir en ligne : ATTENTION !

    • je suis parfaitement dacord avec vous car la litterature nest pas une source de vie humaine mais une dependance totale pour faire face a ce fleau nous devons nous efforcer de croire un peu tu peu quelle est entrain de disparaitre dautand plus que les eleves ne fasse pas de lecture comme il se doit alors que la litterature exige un certain intelligence humaine

      Voir en ligne : la voix de la nouvelle litterature

    • Je viens de lire ce message, et je m’étonne qu’une personne se désespérant de la décadence du niveau scolaire de ses pairs peine à ce point à accorder les verbes et les adjectifs correctement. Comme quoi il est plus aisé de voir la paille dans l’oeil de son prochain. Un petit détour par le bled ne serait pas superflu. Dont acte.

  • j’aimerai juste savoir si il est possible de trouver l’adresse de M. Brighelli (jean paul, "la fabrique du crétin") afin de pouvoir discuter avec lui de certains de ses points de vu.
    Je vous remercie d’avance pour votre réponse

    Cyril Reboul

    Ph.D.
    INSERM U637
    Physiopathologie

    • Bonjour,

      nous avons rarement les adresses des auteurs, mais surtout nous ne les donnons JAMAIS.

      Le plus simple c’est d’envoyer votre courrier à l’éditeur qui généralement fait suivre. C’est ce que nous faisons lorsque que nous souhaitons faire connaître nos Notes de lecture aux auteurs.

      Bien cordialement

      Penvins

    • Sur internet, il existe un blog dirigé par monsieur Brighelli, nommé bonnet d’âne. Vous pourrez y trouver toute l’envergure de sa prétention et de son arrogance, en particulier sur le post "macabre", où il répend mensonges et calomnies, et où il condamne bien violemment à la fois la démagogie et la pédagogie, où il encourage à l’humiliation pour la progression... enfin je ne dis que ça...

  • Un livre qui n’est pas éxagéré mais qui sent la naphtaline et la 3eme république. Une vision qui idéalise l’ancien temps. "Ah de mon temps, on écrivait sans fautes et on prenait plaisir à la littérature avec un grand L. Il faut dire qu’avec les méthodes de lecture moderne, les élèves n’apprennent plus rien si ce n’est des fautes d’orthographe"

    Et bien désolé, mais j’ai 38 ans et de mon temps les élèves s’emmer.... souvent en cours de Français et faisaient autant d’erreurs qu’aujourd’hui. Evidemment que ce n’est pas la panacée, et qu’il ne faut pas s’en contenter, cela devrait être mieux.

    Effectivement les élèves doivent aborder de nombreuses disciplines pour s’adapter à notre époque mais cela leur permet de pratiquer le français dans d’autres contextes qui font partie des champs d’application d’une langue vivante.

    Concernant les fameuses nouvelles méthodes d’apprentissage (la satanique méthode globale) et bien j’aimerais que l’on me montre un enseignant qui l’applique. Cela fait 12 ans que je suis instituteur des écoles, et jamais je n’ai rencontré un enseignant qui l’appliquait.

    • Si vous n’avez jamais rencontré la méthode globale, il faudrait que je vous présente à l’enseignante de ma fille, adepte de la méthode malgré des échecs cuisants.....

      Ceci dit, la méthode n’est pas la seule contribution à l’épanouissement et au savoir de nos enfants. Au lieu de toujours tirer uniquement sur l’école, peut-être devrions-nous nous prendre quelque peu à nous, les parents absents et débordés.... qui devraient faire partie de l’apprentissage de nos enfants !

  • quel plaisir d’avoir entendu hier soir 16 mars Mr. Brighelli.
    Je suis seulement une arrière grand-mère qui est exaspérée d’entendre parler les multiples "maitre- à penser " des radios, télévisions, dont les fautes de français heurtent les oreilles, j’immagine l’écrit ! (je parle de tous ceux qui se présentent devant un micro et qui sont hélas aussi bien souvent des : ’enseignants !
    ceci,explique les fautes de mes petits enfants dans les courriers.)
    J’ai bien souvent l’obligation de prendre une grammaire ,ou de me réciter une règle apprise par coeur, cette méthode que l’on trouve maintenant stupide ! mais à mon âge elle comble très bien les trous de mémoire, hélas ces trous sont infimes à coté des erreurs des personnes responsables en activité , qui eux ne pourrons pas combler leurs "trous de mémoire" Dîtes moi comment seront ils à notre âge ? qu’auront ils fait de notre pays ? un troupeau d’ignares.
    exemple récent : mardi 14 03 006, TF1 vers 18 heures un jeu avec un animateur qui je crois est Lagaf- -Question : (facile c’est par élimination, donc la mémoire est aidée )
    dans quelle mer ne pourrez vous pas aller en bateau ? Noire ,Caspienne, Rouge ,Mediterranée
    Réponse —Noire ! ! ! ! (en tous cas elle n’a pas dit Caspienne ) et cette candidate EST PROF DES ECOLES
    Un savoir de cours élémentaire.
    La pauvre et dire qu’elle était fière d’elle.
    MON 1er.REFLEX << et ils enseignent >>
    1986 grandes manifestations contre DEVAQUET
    (université) PARIS 13 rue du Dr. Magnan , en lettre de 1 m.de hauteur une insulte au ministre
    avec une ENORME faute de participe (j’ai encore la photo)
    je vais acheter le livre de Mr.Brighelli ,je n’aurai plus le complexe d’être seule

    • Certes, vous ne serez pas seule, mais, Madame, de grâce, relisez-vous, vous avez laissé dans votre contribution la bagatelle de 10 fautes (d’orthographe, de grammaire et de syntaxe !). La critique est facile, mais l’art est difficile !

      Un professeur des écoles non désabusé !

    • Avec tout le respect à la dame qui se dit arrière grand-mère et qui critique ouvertement les enseignants d’aujourd’hui, je lui fais remarquer que même si elle a de bons restes en orthographe, elle n’est quand même pas très performante pour se permettre ses critiques sur l’enseignement de l’orthographe. J’en veux pour preuve les fautes suivantes : on écrit :
      - j’imagine (un seul m)
      - dites-moi (et non pas dîtes moi)
      - pourront avec un t car le sujet du verbe est "eux".

      Il est possible qu’il y en ait d’autres.

    • Nous l’avons eu comme prof de français à corbeil-Essonne en 1ere C
      Une véritable catastrophe pour toute la classe au bac.
      Il a été déchargé de cours dans cette classe à examen par le proviseur pour éviter de nouvelles catastrophe. Je ne souhaite pas à vos enfants et petits enfants d’avoir un aussi mauvais professeur qui lui ne peut que contribuer à créer comme il dit des crétins

    • Bravo bonne critique !!! mais il suffit de constater que tous(sans exeption) nos dirigeants gouvernementaux, sortent des grandes écoles et des filières soi-disant politiques.Résultat une incapacité notoire à diriger un pays digne de ce nom, leurs diplomes leurs gonflent la tète comme une montgolfière.Nos anciens n’avaient aucun diplome mais de la pensée et c’est pourtant grace à eux que nous sommes la.

      "Le diplome ne fait pas l’homme mais l’homme fait le diplome"

    • Avez-vous lu des textes des lycéens,collégiens, étudiants etc...des fautes interminables voir 30 fautes dans une dictée de 50 lignes, la faute aux parents d’une part plus de lecture la faute de l’éducation nationale moi j’ai appris à lire à 14 ans ayant vécu près de Bamako arrivée en France pas question de jouer aux "jeux" vidéo le respect, le savoir vivre et croyez-moi que je ne savais même pas mettre des chaussures, lire et toujours, dictionnaire encyclopédie, romans tous les jours mes études un CAP de secrétariat et un emploi dans une agence immobilière alors cessons les sms, parler correctement et vivons à la française avec le code du travail, civil et revenons aux vrais valeurs.
      Merci

    • En parlant de critique losque vous atteindrez l’âge de cette dame nous verrons !!!sans doute nous serons sous terre mais vos petits-enfants riront de vos "fottes", langage sms, apprenez donc la lecture correctement à l’école, à la maison au lieu de ces jeux vidéos imbéciles et faire en famille des balades en apprenant ce que la nous offre la faune, la flore etc... la vie
      Bon courage Mme l’institutrice des années 2000 sans envergure.

    • Pas étonnant qu’on soit arrivé à un tel résultat avec un professeur exigeant qui refuse de niveler vers le bas comme il est de bon ton aujourd’hui(80 % de réussite au Bac pour une certaine tranche d’âges. Quelle absurdité) . Il est simplement conséquent avec lui-même.
      Manifestement ces élèves de première de Corbeilles n’avaient simplement pas le niveau.

    • je ne pense pas que ses élèves n’avaient pal le niveau car je suis actuellement en 1ère et j’ai Mr Brighelli comme professeur de français et je peux vous assurer que ses cours n’ont rien avoir avec du français. ma classe et moi allons nous planter au bac français, alors MERCI Mr Brighelli !!!

    • C’est vrai, il est tellement plus réconfortant de se contenter du cadre si rassurant d’un programme et de méthodes creuses plutôt que d’apprendre à PENSER. Vous n’êtes que des esclaves volontaires soumis au système scolaire et ne méritez aucun libérateur.

    • Ces élèves me paraissent surtout être les victimes d’un programme imposé par l’éducation nationale que Mr B. refuse d’appliquer du fait de ses convictions. Convictions que je partage en partie (je ne suis ni professeur, ni élève depuis longtemps, simplement un travailleur quotidiennement héberlué par la faible maitrise du Français de la plupart de ses collègues, et je ne travaille qu’avec des ingénieurs, techniciens diplômés tous plus incapables les uns que les autres de produire ne serait-ce qu’une seule phrase dans un Français correct) et j’approuve le constat de l’auteur, mais je suis triste de constater que ceux qui vont pâtir de l’affrontement de Mr Brighelli contre le système éducatif actuel et ses partisans, sont uniquement ceux dont il dit se préoccuper.

      Mr Brighelli, battez-vous pour vos idées, c’est tout à votre honneur. Mais ne prenez pas vos élèves en otage. N’est-il pas possible de suivre un programme que vous réfutez mais que vos élèves ont besoin de suivre pour réussir leurs examens, tout en l’adaptant à votre légitime désir de fournir un savoir de qualité ? Je suis sûr que oui.

      Je constate en tout cas que comme partout ailleurs, les Ayatollahs de l’éducation nationale d’un bord comme de l’autre seront toujours incapables de discuter et de trouver des compromis, et préfèreront toujours l’affrontement et l’invective à une productive collaboration. Mais pendant que vous vous disputez stérilement, nos enfants trinquent, et les votres aussi mesdames et messieurs les professeurs.

  • Nous avons vu Monsieur Jean-Paul Brighelli à l’oeuvre,
    il est passé comme professeur de Français en première
    ( classe de bac ) au lycée de Corbeil Essonnes,
    une véritable catastrophe, les parents d’élèves ont manifesté
    pour qu’il n’enseigne plus dans ces classes.
    Son enseignement était totalement hors de portée des élèves
    et ne préparait aucunement au bac. Les élèves ont tous été
    handicapés par la note de Français qu’ils ont eu ensuite pour
    présenter le bac en terminale. Son arrogance vis à vis du
    lycée des élèves et des parents était intolérables.
    Heureusement que tous les professeurs ne sont pas comme lui,
    parce qu’un tel enseignement ne peut produire que des
    "crétins"

  • Depuis la plus haute antiquité, le niveau ne cesse de baisser, avons nous à présent atteint le fond du panier ?
    La valeur d’un homme se mesurerait elle au nombre d’années post bac ? Fallait il à ce point fétichiser le Bac ? et on s’étonne alors que ceux qui n’ont pas ce parchemindont tout le monde reconnaît la non valeur, soient relayés dans une espèce de sous caste ? ce qui n’empêche pas nos Ministres successsifs de faire campagne sur campagne pour faire reconnaître la dignité du travail dit manuel ?
    Personne n’a le courage d’évaluer les dispositifs de formation, les programmes qui se succédent à une allure vertigineuse ? Un système aussi instable insécurise nécessairement parents et enseignants.
    Quand le rapport PISA est publié, il provoque un séisme salutaire en Allemagne ; en France la conjuration du syndicalisme et de l’administration du ministère interdit tout débat sur cette question dérangeante qui met en cause surtout les acteurs de l’Education, que d’hypocrisie ! Mieux vaut donc ignorer la réalité des choses.
    Nos enfants et nos jeunes méritent plus de respect et de considération , ils ont droit à la vérité, ils doivent savoir que l’effort sur soi et pour les autres permet d’aborder le monde du travail qui exclut souvent moins que l’école. Mais peut on parler d’effort ? C’est tellement ringard.

  • Voici en tout cas un livre qui fait réagir, un livre-cri, un acte de courage qui dans ces temps troublés (me) fait du bien.
    Je n’ai pas encore lu le livre mais entendu plusieurs fois son auteur dans les médias. Le personnage et le titre du livre interpellent : "la fabrique du crétin". Notre système éducatif produirait-il des crétins ? C’est très dérangeant comme idée ...
    La déterioration alarmante du niveau en orthographe de notre jeunesse peut-elle être le signe de ce crétinisme ? C’est possible dans le sens où l’orthographe peut être le signe d’une certaine exigence vis à vis de soi et d’un respect des autres (hormis tout pathologie du langage ou carence éducative bien entendu ).
    Non restect des autres ? absence d’exigence vis à vis de soit ? on n’est plus très loin de la définition du crétin ...
    De là à considérer la personne humaine à l’aide de son seul niveau en orthjographe il y tout de même de la marge !
    Et d’autre part, peut-on rendre responsable l’école de tous les maux ? Non bien sûr !
    Si le crétinisme existe chez nos jeunes n’est-ce pas le fait de notre société tout entière, finalement abrutissante et régressive ?

    • Je ne connais pas du tout cet homme en tant que professeur ! Ce qui m’intéresse dans son ouvrage, c’est que ce qu’il dénonce, nous le vivons tous plus ou moins. Je donne beaucoup de cours particuliers et souvent, très souvent même, je dois travailler, retravailler les bases, ce que j’apelle les fondamentaux.

      Est-ce que tu lis ? Et que lis-tu si tu lis ? Réponse : les livres de l’école et puis souvent, la suite c’est : je ne lis pas mais j’adore Counter STrike, univers violent où l’immédiateté de l’image, son caractère addictif dû à toutes les astuces pour accrocher le joueur supplante la mise en scène que constitue l’acte de lire. Dans les jeux vidéo, tout est donné : on pense pour vous. Je suis en train de le voir chez un de mes élèves qui ne décroche plus du tout !

  • je pense que monsieur Brighelli exagère car croyait moi en l’ayant comme proffesseur de français au lycçée Mermoz je peux vous affirmer qu’il y contribue à "la fabrique du crétin".
    Avec tout le respect que je lui dois, je pense qu’il devrait appliquer ce qu’il dit au lieu de juger le monde actuel.

    • C’est à l’élève de M.Brighelli que je m’adresse.
      Il faut dire qu’il a encore beaucoup de travail à faire, ce M. Brighelli si j’en juge selon votre orthographe fantaisiste.
      Il s’est tourné vers autre chose par découragement peut-être.

      La crétinisation a été dénoncée bien avant lui, je me souviens d’un petit livret orange qui avait fait le délice de mes confrères et consoeurs et puis d’autres, plus tard. Chaque décennie dénonce la baisse de niveau. Jusqu’où peut-on descendre ?

    • je ne vous permet pas de juger ce que cet élève a dit car je peux vous affirmer que ses cours contiennent tout sauf du français. A cause de lui je vais (ainsi que mes camarades de classe) me planter à mon bac français alors je suis totalement d’accord avec cet élève monsieur appliquait toutes vos bonnes leçons de morale. Dans la vie ça ne suffit pas de parler, il faut agir !!!

    • Il n’y avait aucune leçon de morale dans mon message précédent. Juste un peu d’ironie et un constat.

      Je ne connais pas Jean-Paul Brighelli, je n’ai pas envie de le connaître. Je n’ai donc rien à commenter sur le contenu de ses cours.

      Par contre j’ai pu apprécier l’indigence de votre orthographe, car vous êtes l’auteur des deux messages : vous avez fait la même erreur de conjugaison.

      Ce n’est pas un seul professeur qui doit être tenu pour responsable d’un échec à une épreuve du bac, mais toute une scolarité mal vécue et sans doute beaucoup de laxisme et de désinvolture.

    • J’ai été un élève de M. Brighelli l’an dernier et je peux affirmer que c’est le meilleur professeur que j’ai pu avoir.

      Le premier jour de classe, il nous a mis plus bas que terre. Une bonne manière pour avoir une appréhension juste avant d’assister à ses cours afin de mieux l’écouter. Rares sont les profs qui procèdent de cette façon.

      J’ai jamais écouté quelqu’un d’aussi passionnant que lui, même si parfois je n’étais pas de son avis !

      Un vrai régal d’avoir assisté à ses cours et également un peu de nostalgie.

      Merci M. Brighelli.

    • Bonjour à tous, je suis élève de Mr Brighelli au lycée Joffre (prépa Joffre), j’ai toujours été un des derniers de ma classe en français et je le suis toujours, toutefois Mr Brighelli est le seul professeur capable de m’interresser en cour de français ! Certes nous sommes souvent victimes de quelques absences dûent à sa célébrité mais c’est avec lui que j’ai fait mes premiers pas en filo (malgré 3 heures de cour par semaine en terminale).
      Merci JPB

    • Réaction au courrier du 29 mars. A vous lire, il semblerait que vous allez rater votre bac français à cause du professeur qui ferait "tout, sauf du français". Au vu de votre orthographe et de votre expression, je doute que vous fassiez la différence entre un véritable cours de français de première et un cours d’aéronautique. A relire vos trois phrases défaillantes, il me semble clair en effet que,malgré la baisse du niveau des examens, vous n’êtes pas du tout prêt pour le bac français. Vous pourrez toujours pleurnicher en juillet et mettre votre échec sur le dos du professeur incompétent, pourtant normalien et agrégé (voir ces mots dans le dictionnaire). Qui vous croira ? Papa, maman, mamie, votre copine ? Pauvre enfant !... Sachez qu’en insultant et en calomniant ainsi votre enseignant, vous mordez la main de celui qui tente de briser vos chaînes.

  • Mais bon sang, vous qui parlez de littérature, lisez, racontez, partagez, donnez envie de lire !

    Tout ce que je vois ici, ce sont des querelles stériles autour d’une faute d’accord, d’une prétendue novlangue que-c’est-une-honte-de-voir-ça-ma-bonne-dame.

    Et le plaisir dans tout ça ? Moi qui aime lire, qui aime apprendre, je persiste à faire des fautes, je persiste à être imparfait, je n’aurais pas la meilleure note à ma dictée...

    Un prof comme Brighelli ne m’aurait pas rendu parfait, il m’aurait juste appris le mépris, le dégoût de la lecture, de l’apprentissage, de moi-même. Cet homme est l’antithèse du bon prof.

    Lisez "Comme un roman", de Pennac relisez "A l’est d’Eden" de Steinbeck, "Lettres à un jeune poète" de Rilke, et tant d’autres !
    Et allez parler, qui à ses élèves, qui à ses enfants, du bonheur que l’on trouve dans ces livres, du plaisir de se sentir meilleur, d’avoir grandi à leur lecture, au lieu de leur reprocher d’être des crétins parce qu’ils ont loupé un accord, qu’ils ont de mauvaises notes, ou qu’ils aiment écrire en sms sur leurs téléphones !

    A réagir comme de vieux réacs, vous ne donnerez qu’une chose aux apprenants : du dégoût.

    ( Ps :Ce forum est modéré à priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site. )

    Ce forum est modéré a priori : comme ça, il n’y a plus de faute !
    ( Oui, il faut bien que je me foute de moi-même, aussi ;) )

    • Monsieur Brighelli n’est pas un vieux réac comme j’ai pu le lire dans l’un des messages. Je partage la plupart de ses idées, j’aime mes élèves qui me le rendent bien et aucun n’est dégoûté. Au contraire, ils cherchent à s’améliorer et ils progressent. Eduquer et transmettre un savoir c’est se montrer exigeant envers ses élèves. Ceux qui confondent pédagogie et démagogie prennent les élèves pour des imbéciles. Au lieu de les encourager à tirer vers le bas il faut leur montrer qu’ils sont capables de performances qu’ils ne soupçonnent même pas. Ils vous en seront reconnaissants plus tard.

    • Le crétinisme se mesure-t-il à l’aune du nombre de fautes d’orthographe commises ?
      J’en ai quant à moi une toute autre définition ! et je suis bien aise de constater que nous sommes plusieurs dans ce cas.
      Il me vient juste quelques réflexions :

      - En France aucun dépistage de la dyslexie et pas de remédiation : il y a pourtant, d’après les estimations, un à deux élèves par classe qui luttent (en souffrant ) contre ce handicap !
      - En France, les enfants atteints par l’alcolisme maternelle durant la grossesse ne font l’objet d’aucune prise en compte et pourtant ils sont nombreux...(diminution des capacités intellectuelles)
      - En France les enfants victimes d’agressions sexuelles sont au nombre estimé d’un ou deux par classe...
      - Ajoutés aux enfants qui vivent dans des familles qui ne parlent pas la langue française, cela fait tout de même une partie non négligeable de la population scolaire qui ne démarre pas tout à fait avec les mêmes chances que les autres, en tous cas dans le domaine littéraire !
      - Et que dire d’une bonne majorité des profs de collèges-lycées ( N’est-ce pas, Mr Brigheli ?) qui se plaignent sans jamais s’intéresser à ce qui se fait en amont et qui bien souvent sont dans l’ignorance totale de ce qu’est la réalité de l’école primaire qu’ils chargent allègrement de tous leurs maux !

      Au final, j’ai, quant à moi, l’idée que l’école fait relativement bien son travail compte tenu des réalités du terrain. Selon certaines analyses peu relayées il est vrai, jamais les élèves français n’ont été aussi bien préparés à leurs études secondaires ! Alors le problème se situerait-il ailleurs ?

    • Les Français cultivent le mythe de leur "exception culturelle" et ils deviennent de plus en plus incultes. Ils ne se rendent pas compte que l’Education nationale n’a plus de "national" que le nom... il faudrait réagir au plus vite avant de confier ce que nous, parents, nous avons de plus cher, nos enfants, à un système en décomposition structurelle. J’ai une longue expérience de l’enseignement : c’est toute l’organisation qui doit être remise en cause ; les élèves et les professeurs sont les victimes d’un système qui fabrique de la frustation.

    • Quant on met Pennac et Rilke sur le même plan, et quand on utilise le mot affreux "apprenant", ça en dit déjà très long... Evidemment, il n’est jamais agréable de se sentir accusé de crétin ou de fabricant de crétins.

      (Je réponds au message apparemment anonyme du 31 mars.)

    • Réponse au courrier du 31 Mars.
      En tant que professeur de français, je me permets de vous signaler que ce métier est un peu plus complexe que ce que vous imaginez naïvement. On n’amène pas à la lecture des enfants ou des adolescents à coups de "c’est génial" ! Une heure de cours, c’est long quand on n’a que cela à révèler ! Je vous déconseille particulièrement la lecture sans explications ni commentaires fiables des Lettres à un jeune poète de Rilke à un public d’élèves non avertis. Ce texte sublime, à lui seul, n’empêchera pas de faire monter sur les tables les gamins que voulez, en toute bonne foi, convertir. Non, croyez-moi, le métier de professeur de français, c’est beaucoup plus sérieux. Il faut d’abord connaître un grand nombre d’auteurs et de textes (pas seulement deux ou trois) et se les assimiler.Ensuite, il faut réfléchir à la manière la plus pertinente et la plus efficace de faire passer ces textes en expliquant, en commentant et en interrogeant. Or, cette manière efficace et pertinente n’est pas donnée d’emblée. Figurez-vous qu’elle peut même faire l’objet d’une réflexion ! Monsieur Brighelli, si vous l’avez lu attentivement, mène cette réflexion, de façon tout à fait convaincante par ailleurs.

    • J’ai connu Mr Brighelli en tant qu’eleve de 5 eme et je suis d’accord pour parler d’amour envers ses eleves.Mr Brighelli a ete un modele pour moi durant toute ma vie de femme car il m’a appris le + important des sentiments:le respect de soi.Je suis à ce jour maman de 3 enfants de 21,17 et 14 ans equilibres et instruits.j’estime que le systeme scolaire est une aide a l’instruction et a la sociabilisation mais les parents dans toute leur responsabilite ont un role essentiel a jouer.celui de guide !!merci Mr Brighelli pour ces 2 mots qui ont change toute ma vie !!! "tu peux"

  • En ZEP à Evry,
    Trois de mes 22 élèves de CE2 sont des redoublants de CP. Et ils ne savent toujours pas lire !Oui, au CE2 !
    Une inattention chronique, une violence verbale terrible, un niveau lamentable.Et pourtant... Je suis fâché avec mes 9 "collègues" depuis qu’ils ont appelé l’inspection pour dire que "je ne respectais pas la programmation de l’école en apprenant à mes élèves la technique opératoire des décimaux !" Or 17 de mes élèves y parviennent ! Mais aujourd’hui les enseignants préfèrent sortir ou dialoguer sur comment écrire un conte en commun avec leurs collègues. Les pseudo pédagogues se font mousser
    l’égo. Je suis partisan d’une inspection en début et en fin d’année. Les "rigolos" seraient bien embarrassés...

  • L’ortograffe ait vrément quelke chause de dix ficile !
    Personnelemant je trouv que c’ait trais aggreable de lirre un bo textte sens fotes.
    Mé c’ait telemant rarre d’en trouvé un !
    Lait nombreu comantères lessés au piet de cette artycle en son trufé.
    Peut de gen çe relise !
    Queue chakun baleille devent ça portte ...
    Ortaugrafe et prononsiation son intimmemant lié ... qui neu parlle pa bien, n’aicri pa bien ... ki ne sé pa respirait an lisen, ne sé commant ponctué.

    Merci d’accepter la publication de mon commentaire !!!
    Marie tout-simplement.

  • Je suis à 200% d’accord avec tout ce qu’il a écrit.

    J’ai été prof de lettres pendant trois ans, et j’ai dû démissionner, dégoûtée par les bêtises qu’on faisait ingurgiter aux gamins, par le politiquement correct ambiant ("les pauvres petits, c’est sûr, la littérature classique, ça ne peut pas leur parler", "faut surtout pas les décourager par des mauvaises notes", "80% de reçus au bac", "le niveau ne baisse pas", etc.), mais surtout par la nullité absolue des programmes, écrits par des pédants.
    On n’apprend quasiment plus rien en histoire en ce qui concerne l’ancien régime, la littérature est en effet réduite à un "discours" pour faire de nos gamins, aux mieux, de bons publicitaires (donc de vrais idiots), etc etc.

    J’ai eu la chance de faire mes études de lettres à la Sorbonne, sans doute une des dernières universités où les profs sont de vrais grands, bons profs, c’est-à-dire l’inverse absolu des pédants. Ces profs là, je suppose, n’en faisaient qu’à leur tête, et ne cédaient en rien à la mode.
    Quand je suis arrivée à l’épreuve orale du CAPES, épreuve dite "professionnelle", c’est-à-dire celle où on vous demande de faire le prof de collège et lycée, mes examinateurs m’ont regardée horrifiés en se rendant compte que je ne savais pas ce qu’étaient des "connecteurs spatiaux-temporels"... Mes profs de la Sorbonne ne m’en avaient jamais parlé alors que des petits 6èmes doivent le savoir ! C’est vrai quoi... Je revois encore leurs regards épouvantés, à ces crétins fabriquants de crétins - c’est pourtant plus simple de parler d’averbes de lieu, par exemple.
    Je confesse aussi que je n’avais jamais entendu parler de "shéma narratif", "d’adjuvants" et "d’opposants", tout ce qu’on leur entre à grands coup de marteau dès la 6ème...
    C’est sûr, vu comme ça, la littérature, ça fait envie.

    Mais au vu des réactions de certains ici, les crétins pédants qui font les programmes ont de beaux jours devant eux.

    Ce qui est certain, c’est que, bien que sans travail depuis plusieurs années, je ne remettrai pas les pieds dans le système scolaire. C’est à désespérer.

    Tout ce que j’avais sur le coeur, JP Brighelli l’a écrit, JE SIGNE DES DEUX MAINS.

    • J’ai lu La fabrique du crétin ce week-end et je signe tout ! Avant-hier, ma fille (bonne élève, 5eme normale, dans un collège normal, avec des 17 aux contrôles de conjugaison) m’a dit que dans "ont dit", il n’y avait pas de t à on parce que dit est au singulier. SOS !!! Par où faut-il commencer ? Il n’y a que les profs- car ils rentrent tôt à la maison et connaissent les failles - qui peuvent compenser les abberations du système. Ils ressortent notamment le Bled ou assimilés EN CATIMINI (car ces ouvrages sont SUICIDAIRES face à l’Inspection) !!! Les autres parents, qui n’ont pas le temps de compenser la nullité du système actuel, sont en mauvaise posture : quand on rentre le soir entre 18.00 et 20.00, on aimerait que les notions de base soient acquises, comme il y a 30 ans ! Hélas, il faut se rendre à l’évidence, la fabrique du crétin joue son rôle plein pot. A quand la prise en compte et le retour à une éducation sérieuse ? 5 ans de primaire à haute dose pour ne pas connaître les 4 opérations de base, n’avoir aucune notion de grammaire et bredouiller en lecture à 14 ans, cela mérite la ditribution généralisée des palmes académiques. Parce que pour en arriver là avec tant d’heures d’école, IL FALLAIT LE FAIRE !!! Il n’y a que la prof de latin qui s’arrache les cheveux. Elle ne peut même plus faire de latin et fait du français tant sa classe - pourtant réputée élitiste - est NULLE en grammaire. Le reste de la communauté des profs, qui ne corrige pas les fautes des copies et en rajoute à l’occasion, trouve que tout va bien. Ce n’est pas en faisant de l’informatique (le Fisher Price de l’ado) que les fondamentaux seront acquis. Tout est à refaire, AU SECOURS !!! Les parents sont desespérés.

    • n’ayant pas envie de vivre ce que vous vivez, mes enfants de 7 et 9 ans sont dans le privé (alors que je suis un pur fruit de l’école laique des années 70 dans un quartier très populaire de nimes), où l’enseignement y est classique. On y apprend par coeur et tout et tout. On y va en classe verte, mais tous les deux ans. Cependant, nous sommes en zone rurale, alors le niveau, bien que correct, pourrait ne pas supporter un prochain déménagement en ville. Pour anticiper, le mercredi matin je fais la classe à mes enfants : lecture (mythologie grecque ou Harry Potter) - dictée - questions - math (exercices de calcul). Cela leur permet d’approfondir tout ce qu’ils ont vu en classe. Ma fille étant dyslexique, elle a besoin de révoir frequemment les notions. En fait mon objectif est simple : qu’ils en sachent autant que moi j’ai pu en apprendre en primaire. Quand je remarque une faiblesse, je compense.

  • Bonjour,
    j’ai lu les derniers messages et je suis d’accord avec tout ce qui a été écrit, avis et contre avis !
    J’enseigne au collège et concernant mes cours il est vrai que parfois les objectifs que l’on s’était fixés ne sont pas atteints, que ce que l’on voudrait mettre en pratique ne fonctionne pas... Certains élèves de M. Brighelli ont apporté leur témoignage : certains le considèrent comme un bon prof, d’autres non. Et alors ? on est tous différents, on ne peut pas plaire à tout le monde. Moi-même, quand j’étais élève, il y avait des profs que j’appréciais dans leur "professionnalisme" mais pas forcément en tant que personne et vice-versa.
    Ce que je veux juste ajouter par rapport au bouquin : oui, on peut dresser un constat de régression dans notre système éducatif actuel, voire un constat d’échec. Ceux qui pondent les lois et les programmes ne sont pas sur le terrain et ne prennent pas en compte les avis, critiques et remarques en tout genre du corps enseignant. Quid du "Grand débat sur l’école" ? De la poudre aux yeux.
    Ce qu’il faut, c’est une vraie réforme et arrêter de prendre les élèves et leurs parents pour des imbéciles. On n’a pas les moyens d’enseigner tel qu’on le devrait, c’est ça la réalité. Que l’éducation Nationale fasse un peu le ménage et se donne les moyens de ses ambitions. Oui, 80 % délèves qui ont le bac, NON, pas en relevant leurs notes au cours de l’année et, surtout, de l’examen terminal.
    Je suis excédée quand je vois le gâchis que l’on fait de nos chères têtes pensentes (les élèves). On ne prend pas en compte leur diversité mais par contre, on leur balance des projets "citoyens" ! Avant d’en faire des citoyens, faisons-en des être capables d’apprendre, de réfléchir et d’avancer tels qu’ils en sont intrinsèquement capables.
    merci à ceux qui m’auront lue.

  • Bonjour,
    J’ai lu le bouquin de Monsieur BRIGHELLI.(La fabrique du Crétin).
    Mon but ici n’est pas de donner un avis sur ce bouquin.
    Sachant qu’il défend l’école à l’ancienne dont l’étude du grec et du latin je m’insurge sur le mot "bimbo" employé à la page 187 de son livre cité ci dessus.
    Il reprend une erreur colportée par toute la presse et les érudits de ce pays.
    Je suis d’origine italienne comme Monsieur Brighelli.
    Il derait savoir que "bimbo" est un mot masculin et ne peut être attribué à une fille. C’est "bimba" qu’il faudrait employé.Féminin pluriel"bimbe" et masculin pluriel "bimbi".
    Meilleures salutatios.
    LOCATELLI Laurent

    • Réponse à la personne qui s’amuse à relever l’emploi du mot "Bimbo" dans le livre de Mr Brighelli.

      Tu sais tout de même que ce mot est entré dans le vocabulaire courant et qu’il ne peut pas franchement, de ce fait, être considéré comme une vraie faute de lexique ?

      Comme attaque, c’est bien léger....

  • Je suis une ancienne élève de Mr. Brighelli, je trouve que Mr.B est certes une personne ayant de très bonnes idées mais qui, malheureusement ne les appliquent pas dans ses cours. Un jour, à la fin de l’un de ses cours je suis allée le voir en lui demandant : "Monsieur, cela fait 5 mois que nous sommes rentrés et mes cours de français se résume sur une page ! On a quand même le bac à la fin de l’année !!!", sa réponse a été : "Écoute, moi j’ai plein d’émission de télé, je n’ai pas le temps de faire mes cours alors débrouille-toi !".
    Personnellement, je trouve cette réponse inacceptable.
    Afin de réussir mon bac français, j’ai manqué tout le mois de mai de ma scolarité pour qu’un professeur de français me reprenne tout le programme !
    Alors certes, son livre est plein d’exactitudes mais ses cours sont lamentable.

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  • Bonjour à tous ,

    Je souhaiterais apporter mon modeste témoignage , ayant passé le concours de professeur des écoles en alsace l’été dernier ; je fais du soutien scolaire (toutes matières+anglais jusqu’à la seconde générale , matières littéraires+anglais jusqu’à la terminale), j’avais donc pensé avoir quelques chances d’être reconnu capable de transmettre quelques connaissances à des élèves du primaire.
    J’ai donc obtenu de bonnes notes aux épreuves écrites, portant sur des connaissances dans diverses disciplines ; ensuite j’ai obtenu 17/20 à l’oral d’anglais.
    Tout s’annonçait bien , malheureusement c’était sans compter sur une mauvaise note dans la matière principale : le sport !
    ensuite il a fallu passer le célèbre oral idéologique final.
    Sujet de l’oral : pédagogie du projet ou projet pédagogique.
    Le but étant pour le candidat de présenter la classe comme une chance pour l’élève de fabriquer SON programme scolaire, de déterminer ce qu’IL souhaite apprendre sans aucune imposition de la part du maître ; celui-ci étant un "animateur" de groupe .
    Malheureusement les choses ont mal tourné pendant l’oral.

    A la question : "pourquoi souhaitez-vous devenir professeur des écoles ? "
    j’ai répondu que je pratiquais le soutien scolaire depuis 25 ans et que j’avais constaté que de plus en plus d’élèves de 3e étaient incapables d’écrire une phrase en bon français ; d’autre part le manuel du ministère de l’Education Nationale "qu’apprend-t-on à l’école élementaire ?" qui est une sorte de guide spirituel officiel pour futur instituteur, stipule bien : Nous devons mettre l’accent au primaire sur l’apprentissage du français et du calcul .

    Hélas, mes examinateurs ont failli m’étrangler ; en effet vouloir enseigner le français et les mathématiques dès le primaire est le plus sûr moyen de créer de la discrimination entre bons et mauvais élèves ;or chacun doit être l’égal de chacun, et tout le monde l’égal de tout le monde dans notre société ultra-égalitaire , donc hors de question de risquer de créer une élite ; l’effort de solidarité nationale nous poussera donc plutôt à stimuler la classe par la pratique de l’éducation physique et sportive , des arts plastiques, du théâtre ,de la musique multiculturelle (la rappeuse diam’s étant très prisée)

    ma note à l’oral fut de 04/20 ; j’aurais donc été un piètre maître d’école à vouloir imposer à mes élèves l’apprentissage du français, de l’anglais et des maths alors que les idoles de l’école ne sont plus victor hugo ou lavoisier, mais zidane et diam’s

    En même temps j’ai compris pourquoi autant d’élèves que je suis dans leur scolarité , ne savent toujours pas lire et écrire en classe de 5e .

    Ayant voyagé dans 51 pays et parlant parfaitement l’anglais, pouvant enseigner dans quasiment toutes les matières jusqu’au lycée, on se demande bien comment je peux obtenir un 04/20 à un oral de concours de professeur des écoles ; j’aurais pu faire découvrir la géographie , le goût des voyages et des langues étrangères à tant d’enfants...

    bref, les jeunes sportifs qui courent le 400m en moins de 9 minutes auront probablement été reçus , ce sont eux les futurs instituteurs.

    Fabrice HUET

  • Je recommande la lecture d’un livre qui traite justement du problème de l’école ds un chapitre.....c’est "Eikonoclastes " de Robert Albarèdes chez Amalthée ! ça décoiffe et ça fait pas de mal par ou ça passe !

  • Bravo a J.P. BRIGHELLI et à tous ceux qui avec lui se battent pour arrêter cette déstruction programmée de l’école et rétablir une école de qualité, fondée sur le principe de l’enseignement des savoirs et non sur des projets d’éducation populaire, qui ont instauré la médiocratie au nom de la démocratie : Meirieu, à la casse, les IUFM à la casse, redonnons aux enseignants leur responsabilité et leur dignité.

  • bonjour,
    En accord avec l’auteur néanmions en tant que fils de prolo je tiens à remarquer qu’à la page 177 ; je crois que l’auteur voulait parler de "CDD" au lieu de CDI !

    Et grâce à toutes ses réformes maintenant j’ai du travail dans un centre de jeunes de 18 à 22 ans sans qualifs !

  • Jean-Paul BRIGHELLI s’oppose à l’évolution de l’école et à la pédagogie. Comme beaucoup d’intellectuels contemporains, hélas, il est convaincu, intimement c’est sûr, authentiquement peut-être, qu’il n’y a aucune raison que ce qui a réussi pour lui et ses semblables hier et avant-hier, ne réussisse pas pour les autres aujourd’hui et demain. Comme si rien n’avait changé, ni la société, ni les savoirs, ni les enfants et les jeunes, ni les gens. Comme si tous ceux qui ont, avec les grands penseurs de notre temps, avec les chercheurs, avec les porteurs d’innovation, de la fin des années 60 à 2002, avec les responsables politiques de droite jusqu’en 81, de gauche et de droite alternativement ensuite, tenté de changer l’école, de l’ouvrir, de donner du sens aux apprentissages, d’inscrire les finalités nouvelles de l’école dans une perspective démocratique, généreuse, porteuse d’espoir, étaient des imbéciles. Certes le combat pour changer l’école, pour améliorer la réussite scolaire, pour développer un enseignement de masse et passer de la démocratisation quantitative indispensable à l’évolution de notre société à une démocratisation qualitative indispensable à la formation d’un humanisme pour le 21ème siècle, n’a pas été facile. Il est plus facile de conserver que de réformer.

    Il feint d’ignorer qu’en réalité, les réformes, souvent édulcorées et atténuées par les pressions des conservateurs et par les contraintes de l’électoralisme à court terme, n’ont pas franchi plus de 10 à 20 % des murs des classes, et que faire le procès des réformes sans savoir, comme en atteste THELOT lui-même, ce qui se passe réellement dans les classes, est une escroquerie intellectuelle. Attribuer les raisons des difficultés du système à des réformes qui n’ont été que faiblement mises en œuvre, c’est dissimuler l’ampleur de la résistance au changement et justifier à bon compte un retour à des pratiques qui n’ont pas ou qui ont peu changé fondamentalement. Dénoncer des réformes qui n’ont pas été appliquées (voir la loi de 89) pour justifier le confort de la stagnation peut atteindre les sommets de l’hypocrisie et de la mauvaise foi. Alors, tout est bon : présenter un exemple comme une preuve, généraliser abusivement, affirmer les contre vérités les plus flagrantes, jouer de la nostalgie, flirter avec le cynisme...

    Mais ce qui me semble plus grave encore, c’est le mépris. Prendre les élèves pour des crétins alors que l’on sait aujourd’hui que leurs capacités intellectuelles sont gravement sous estimées et sous exploitées par une école encore prisonnière de ses sacro saintes disciplines émiettées cloisonnées, juxtaposées, sédimentées, transmises sans être comprises, accumulées sans être mises en relation entre elles-mêmes et avec la vie, avec le réel, avec le monde tel qu’il est. Il faudrait revenir au passé figé dépassé alors que les savoirs s’accroissent chaque jour de manière exponentielle, que les moyens de communication et de diffusion les présentent au grand public à qui l’école n’a pas donné les outils de pensée, les compétences transversales nécessaires à leur compréhension.

    Si l’école fabrique aujourd’hui des crétins, on est en droit de s’interroger. Où sont et qui sont les pires crétins ? Les élèves qui veulent comprendre et agir, ou ceux qui, accrochés à leurs vieilles certitudes, les empêchent de grandir et font tout pour que cela persiste en s’opposant à toutes les réformes ?

    Pierre Frackowiak

  • Bonjour,

    Je suis une élève de seconde générale et je prévois de faire ES. Nos parents étaient beaucoup plus cultives et instruits que nous. Ils savaient ce rendre efficace et ils travaillaient sans cesse. Cela leur a permis de devenir des gens importants et d aider dans la construction de la patrie....
    De nos jours, les programmes s allègent et les notes sont gonflées donc nous assistons aujourd’hui a la déchéance de notre système éducatif. Les conséquences sont terribles et les écoles fabriquent des cancres et des personnes endormies. Nous ne réagissons pas ? Dormons dormons et demain la vie et ses problèmes nous tomberons dessus ??

    cordialement

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