Ménino - Max Santoul
mardi 1er février 2011 par Pikkendorff

Annoncé comme un roman, disons-le tout de suite : « Non ce n’est pas un roman. C’est un livre de littérature, la vraie, la belle où les senteurs et émotions mêlées, d’un temps que les moins de 60 ans n’ont pas pu connaître, nous emmène hors de nous, dans un ailleurs proche et lointain à la fois.

L’écriture de Max Santoul est une peinture. La force des images, la puissance évocatrice de ces mots simples emportent, au son d’une douce poésie, le lecteur dans l’âme occitane de l’écrivain. A petites touches de mémoire capricieuse, un passé, un présent, un pays apparaissent rythmés par les odeurs et les couleurs. “Après la pluie, le ciel était lavé et la lumière magnifique. Les odeurs bleuissaient doucement. Cette curieuse impression de teinte des odeurs, je la ressentais souvent. C’était aussi le cas pour les choses et les sentiments. La chaleur était jaune, le froid blanc ou transparent, l’attente mauve, la tristesse grise, le bonheur vert, la colère rouge, la douceur en camaïeu et l’amour de toutes les couleurs.”

“Parce que l’enveloppe de tout masque l’essentiel”, Max Santoul nous détaille, dans un texte aux phrases longues, inspirées remplies d’une poésie envoutante, les métiers, les gens, les rues, les couleurs, de Caunes à Carcassonne, de Montpellier à Paris recherchant l’essentiel derrière l’enveloppe du tout.

A retrouver sur le blog de Pikkendorff

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