Prisonniers du paradis, Arto Paasilinna
lundi 16 octobre 2006 par Marisa Corbin

Suite à l’amerrissage d’urgence de leur avion, une cinquantaine de passagers occidentaux échouent sur une île du Pacifique.

Individus luttant pour leur survie, les naufragés comprennent rapidement que leur existence dépend de l’élaboration d’un groupe structuré et hiérarchisé.
« Aucune forme d’organisation ne s’était encore établie et les idées fusaient de toutes parts ».

D’une plume rieuse, Arto Paasilinna relate les premiers soubresauts d’une civilisation embryonnaire. Reproduisant un simulacre de société organisée, les insulaires élisent une « direction collégiale », élaborent des lois, instituent le travail obligatoire, mettent en place un planning familial et ouvrent un bar local...

Unis dans un effort commun pour quitter cette île, recréant la civilisation dont ils sont accidentellement coupés, les naufragés s’accommodent à cette nouvelle vie au point de la trouver plus savoureuse que l’ancienne.

Avec l’humour qui caractérise son écriture, Arto Paasilinna ponctue son récit de phrases assassines et croque un portrait féroce et réaliste de ce groupe de naufragés.

Multipliant les situations cocasses, achevant son récit par un sauvetage rocambolesque, l’auteur caricature la société occidentale et ses vicissitudes.

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