Le moment fraternité, Régis Debray

Editions Gallimard, 2009

mardi 28 avril 2009 par Alice Granger

Comment le « nous » peut-il être plus « que la somme arithmétique des hommes aujourd’hui sur pied » et former une fraternité, telle est la question que se pose depuis longtemps Régis Debray, et qu’il développe plus précisément dans ce livre. Il faut, écrit-il, « faire entrer en ligne de compte les hauteurs symboliques » car « un entre-nous suppose un hors-de-soi… ». Plus que jamais, il avance l’axiome d’incomplétude : « si je veux que mon groupe sonne plein, je dois le suspendre à un trou fondateur. » Et oui ! Un trou fondateur ! Celui par lequel s’effectue la mise dehors, une naissance s’inscrivant symboliquement, et alors la vie dehors, sur la terre, à partir de cette naissance, ne sera plus du tout la même chose que la vie matricielle. Le « nous » de la fraternité dehors se constitue de cette loi de non retour possible qui n’épargne personne. Les hauteurs symboliques évoquent la déchirure que signifie le symbole, et aussi qu’un interdit surplombe désormais la vie. La déchirure de l’abri fœtal. La fin de la logique de grossesse, du dedans le bien dehors le mal, du meilleur des mondes avec tout ce qu’il faut dedans. Bien sûr, il s’agit de ma lecture de l’allusion de Régis Debray au trou fondateur. Aujourd’hui, au temps hégémonique du matriarcat, on prétend que ce trou fondateur peut être dénié, comme si les mères étaient à jamais munies de cet organe en creux qui ne serait jamais sujet à la destruction de la fin de la gestation, comme si chacun des membres de la fraternité pouvait donc être, au moins idéalement, remis à l’abri, dedans, de sorte que la fraternité ne serait plus que la somme arithmétique de ses membres en puissance assurés par la logique matriarcale triomphante tapie au sein de la société de la marchandise.

Régis Debray précise : « Appelons en somme fraternité tout ce qui feinte l’état civil…. Le regroupement sur critères symboliques, irréductible, au départ, à une similitude de vie, de mœurs ou de goût ou à une simple collusion d’intérêts, prend à rebrousse-poil le ‘je préfère mon frère à mon cousin, et mon cousin à mon voisin’. Il suppose un travail de soi sur soi, plus astreignant qu’une bienveillance naturelle envers son prochain… » Voilà : impossible traitement de masse des humains, dont l’unité de référence serait familiale au sens où la famille serait une immortelle matrice protectrice, et… économique. On n’est pas tous dans le même sac, le même abri ventre métastasé, puisque ce sac s’est déchiré. Au départ, il n’y a plus similitude de vie, de mœurs, etc. Au départ, il y a le trou fondateur. Le problème est de savoir à quel monde nous sommes ouverts et de quel monde nous sommes séparés. Naître, c’est « venir au monde », et « l’on ne peut pas vivre ailleurs. »

Régis Debray se demande à juste titre comment, au royaume éclaté du « moi-je » susciter ou réveiller des nous « qui ne se payent pas de mots et laissent chacun respirer » ? Et oui : respirer ! Respirer vraiment ! Il faut être nés pour commencer à respirer. Il faut l’air du dehors, non pas un espace circonscrit et fermé à l’image totalitaire de l’abri matriciel qui pourvoirait à tout. L’air est un élément qui n’appartient pas au milieu amniotique ni évidemment à tous ses prolongements métaphoriques dehors. Dehors, cela peut être irrespirable d’avoir toujours tout au doigt et à l’œil dans le meilleur des mondes du rien-ne-manque. Debray se demande : « Qu’est-ce qui peut encore sceller une complicité, en dehors de la maison, du stade et du bureau ? » Est-il encore possible de tendre vers un autre horizon « que notre va-et-vient affolé entre soif de gain et peur de perdre. » Ce livre est né « du croisement d’une mémoire intime avec la vie de tous. » Il évoque, par intervalles, l’expérience bolivienne de l’auteur au temps de sa jeunesse, lorsque, justement, il sauta hors du lieu de son état civil et de sa vie tracée, attiré là-bas par la révolution. La question de cette révolution insiste d’ailleurs toujours entre les lignes de ce livre, elle est encore à inscrire comme l’expérience du trou fondateur qui, la plupart du temps, reste à vivre, expérience de perte, de séparation, de dépaysement radical, de néant. Saut qui ne peut se vivre que dans « la conviction que l’économie seule ne fera jamais une société. » Seule l’économie propre à une logique fœtale occulte peut avoir tout en mains, totalitaire. Debray se propose d’élucider d’abord l’énigme des appartenances, afin d’arracher à ce mot-valise, à ce mot-relique, à ce mot-épave, la fraternité, ses lourds secrets. Afin de retrouver cet objet perdu qu’est le lien de fraternité. « … c’est le principe même de fraternité qu’il nous faut réensemencer, en vue d’un nous solidaire et durable, sans complexe de supériorité ni danger de représailles pour les pauvres qui n’en sont pas. » « Nos grands moments de fraternité se donnent tous une référence mythique de l’ordre du sacré. » Alors, qu’est-ce que sacré veut dire ?

C’est pour Régis Debray un constat : un nous se noue par un acte de sacralisation.

Sacrifice ? Du sacré qui le légitime ? Perdre, passer par la porte étroite, le trou fondateur, la section du cordon ombilical ? Sacrifier l’état amniotique, le tout baigne ? Tomber, se séparer, naître.

Le sacré, souligne l’auteur, n’est ni le religieux, ni le spirituel, il suffit de se tourner vers l’Asie ou l’Afrique pour s’en rendre compte. « Si l’on rencontre du sacré, partout où s’est forgée une communauté durable, c’est en vertu d’actes humains de sacralisation. » Le sacré est le produit d’un faire. Très important. « Le sacré ne tombe pas du ciel, ni nous préexiste. »

Là où il y a du sacré, il y a une enceinte, délimitant un espace inviolable. Un espace au-dedans duquel il est impossible de pénétrer. Inscription d’un espace pour toujours non réintégrable. Qui signifie le sacrifice, la mise dehors. La frontière est là, infranchissable. Le mot « paradis », en persan ancien, signifie « enclos », et par extension « jardin ». L’espace sacré est impénétrable, grotte, niche, cloche, urne du souvenir, autel dans la case africaine, raideur du sentier d’accès, épaisseur des parois, largeur des vestibules, barrières, rambardes. On ne touche pas à ce qui renferme, un dispositif de séparation consacre ce qu’il isole. On dirait vraiment qu’il s’agit d’écrire l’espace qui a été renoncé, perte afin de commencer à vivre, nous, humains. Un faire, cette séparation, ce sacrifice, parce qu’il conditionne la vie dehors, parmi les autres mêmement séparés, personne n’en ayant fait l’économie. En un sens, le sacrifice qui trace du sacré c’est aussi de la vie qui s’élance dehors, de chacun de ses sens, découvrant la lumière, les couleurs, les sons, les paroles, les histoires, la continuité des générations. Hélas, la société voyeuriste et de masse, comme si l’humain était traitable en masse, a fait du sans frontière un mot d’ordre. Normal : la société de la marchandise est comme un grand ventre où rien en puissance ne manque et dont on n’a pas à se séparer, la super matrice garde en son sein, il n’y a plus rien de sacré, plus rien de séparé. Mais cette dénégation est-elle une éradication, se demande Régis Debray ? De nombreux murs s’érigent alors, comme un retour du refoulé. « Nous sommes un peu partout rattrapés par des contraintes de sacralisation. » Comme si le traitement de masse, en mère idéale fournissant sans fin les bons objets, suscitait parfois l’anorexie, de l’abject, une non faim, un rejet, une dépression face à la pression, à la circonvention permanente. Stop, sacrifice, prise de distance ? « Les questions vives du jour sommeillent dans nos langues mortes. Temmos, en grec, veut dire ‘je coupe’, d’où vient notre temple, et temenos, l’enclos… Abatos, sacré, c’est au sens propre là où l’on ne peut marcher… Le latin sanctus, auguste, inviolable, vient de sancio, interdire l’entrée, rendre irrévocable, consacré… » On pourrait ajouter, dans l’élan de la lecture, impossibilité de rentrer à nouveau dans la mère, loi de l’interdit de l’inceste, justement à l’heure du matriarcat triomphant, retour du refoulé, prendre de la distance par rapport au rien ne manque.

Le sacré est une contrainte d’organisation, écrit Debray. L’interdit est mis en acte. Le trou fondateur, celui par lequel passe chaque être humain singulier, seul, expérience d’expulsion irrémédiable, non seulement établit cette perte originaire du nid comme l’expérience brutale, tohu bohu, néantisation du monde renfermé d’avant, à laquelle personne n’échappe (aucun n’est à ce propos un privilégié, un riche, un nanti), mais il est aussi fondateur pour l’organisation de la vie ensuite, sur terre, après la naissance, cette sorte spéciale de sacrifice, cette révolution de la logique, qui n’est plus d’inspiration fœtale. A l’état de dépendance de la vie fœtale doit suivre une nouvelle cohésion, solidarité, organisation sociale, en un mot une fraternité. On pourrait même avancer que le système matriarcal est ce qui s’oppose le plus à la fraternité. Ainsi, c’est la perte, c’est l’enclos interdit, qui fait s’organiser. Au cœur de cette organisation nouvelle, reste du sacré, c’est-à-dire l’impossibilité d’enclos, ça et là, qui seraient encore un système rien-ne-manque. Les membres de la fraternité ont en commun ce sevrage intériorisé, la régression est impossible, un enclos symbolique est pour toujours interdit. Une sorte de règle du jeu stricte : personne n’a le privilège de rester en puissance tel un fœtus avec tout, autour, qui l’imbibe, le perfuse, l’aide, le balise, l’entraîne, lui fait faire des économies. Répétons la phrase de Régis Debray : le sacré est une contrainte d’organisation.

Hieros, sacré, donne le mot hiérarchie. L’organisation implique que les arrivants, ceux en train de naître et donc de perdre, abandonnant leurs vieilles enveloppes placentaires de toutes sortes, doivent s’incliner devant leurs prédécesseurs ayant en eux-mêmes intériorisé l’interdit, le sacré, et veillant au respect de cette loi (interdit de l’inceste, diraient les psys). La hiérarchie signifie le surplomb de l’impossible pour que, à partir de ce sacré inviolable, un nous s’organise. Si le nous se disloque, par exemple parce que des groupes d’humains prétendent n’avoir pas perdu, n’être pas séparés, jouir du tout-baigne, et imposant leurs images de nantis fœtaux comme la chose désirable planétairement, alors le sacré s’estompe, le traitement de masse des humains commence à se mettre en place, et l’économie à s’affoler.

Le sacré n’est pas d’un seul. « Le lieu est sacré quand il fait lien, mais c’est le lien qui fait le lieu, non l’inverse. » C’est le pèlerin qui fait le sanctuaire, le désignant comme l’enclos impénétrable. Mais, écrit Debray, nos hordes marchent à l’onirisme. « Rien n’est plus faux que ce cliché : ‘Le respect du sacré s’impose à tous.’ » Le sacré, ajoute-t-il, est signe d’un nous en ordre de bataille. Un nous constitué d’êtres singuliers qui ont tous traversé l’expérience de la mise dehors, de la séparation, de la perte, un nous qui d’une seule voix interdit que des exceptions prétendent être exemptes de cette perte. Le nous, par la sacralisation d’un lieu inviolable, pointe ce qui est interdit : personne ne peut déroger à la loi. Ce nous, telle une armée en ordre de bataille, interdit la régression d’un de ses membres. Le sacré est donc du faire, de l’organisation. Là, personne ne peut plus y pénétrer, s’en faire un abri. Personne ne réintègre cet abri que nous désigne, entoure de murs, de frontières. « Ce qui me rattache à ma communauté, aucun particulier ne peut (ou ne doit pouvoir) se l’approprier. Aussi le sacré fait-il exception au code de la propriété, et n’a pas d’équivalent monétaire. » C’est « un bien patrimonial, réfractaire à l’ordre marchand. »

Le risque de la sacralisation, c’est de se démarquer, voire se barricader, instaurant une discorde avec l’autre qui n’est pas nous. « Une échelle de sacralités est une échelle d’intolérances. » Mais cette intolérance, chassée par la porte et revenant par la fenêtre, ne devrait-elle pas réussir à n’être dirigée que contre ce qui est interdit mêmement à chaque humain né, par-delà ses représentations différentes dans les cultures et civilisations ? Car une seule chose est interdite, perdue, même si elle est désignée de manière différente par chaque peuple, c’est tout ce qui métaphorise l’intérieur matriciel. Alors, le nous qui s’organise par une sacralisation s’étend à la communauté humaine entière, par-delà les différences. L’intolérance ne désigne que ce dedans amniotique perdu, que cet enclos qui, certes, peut être symbolisé de mille manières.

Il n’y a pas de sacralité sans une absence cruciale. Oui ! Les yeux se lèvent vers ce point sublime, un nous fait corps quand, rassemblé, il voit autre chose et plus que ce qu’il a sous les yeux. Ce qu’il a sous les yeux, il le voit et le découvre de tous ses sens déployés parce qu’il y a quelque chose d’invisible qui surplombe, et qui fait que ce qui s’offre à la vision ce sont des choses pour une chose devenue inaccessible, interdite. La valeur des choses, des paroles, des événements, des échanges, des histoires, s’élève à partir de la valeur sacrifiée, renoncée. La valeur qui s’épanouit est une valeur qui vaut plus, l’échange se fait au profit des choses inconnues retrouvées, ce n’est pas une simple métaphore, un déplacement, un processus malin de métastase, non, c’est autre chose, et nous a tout à y gagner. Grandeur des commencements. Là, par exemple un ascendant peut prendre une valeur paradigmatique. Aller dans ses traces.

« Une communauté fraternelle, c’est l’arrachement synchrone de plusieurs moi… L’aptitude à cerner ce qui manque fait leur force. » « … ce qui est commun à toutes les parties d’un ensemble ne doit ni ne peut faire partie de cet ensemble. » « Le groupe se délimite par cet aplomb, qui le surplombe et le plombe aussi… » Père fondateur, héros civilisateur, Moïse, Enée : bref ce père qui inscrit la loi. Le rituel sportif, c’est le vide qui lui manque, l’hystérie collective ne suffit pas, les stades n’ont rien qui dépasse.

C’est donc dans les lieux clos que se brûle l’enclos du moi, et que l’échappée vers un ailleurs devient possible. C’est dans l’Arche que se transportent les tables de la Loi, et dans le tabernacle fermé à clef que rayonne l’hostie. Sans enceinte, pas de verticale, la grotte, le caveau, la crypte, la voûte, sont autant d’attrape-sacré. Et oui, le sacré a à voir avec l’abri originaire dont se séparer, avec ce « sacrifice », ce prix à payer. Chevillage d’un en-deçà à un par-delà. « Qui confédère consacre le trou central. » Maître mot, dans ce livre, même s’il n’est jamais écrit : la naissance. L’expérience brutale du trou central par où se vit la chute, la sortie sans retour possible. Alors, « la dépense rembourse, à terme. Bilan positif probable. » On a tout à gagner à naître. « En délimitant un espace, le sacré déverrouille le temps : cela nous aide à poursuivre l’aventure. » C’est même infiniment plus : c’est vivre vraiment. Cette demande d’absolu ne passe pas. Mais certains esprits croient être plus forts, et assurent qu’il ne faut plus sacraliser : or, ils se mettent eux-même à sacraliser quelque chose en croyant s’en débarrasser, voilà le glissement de l’époque, de l’Histoire à la nature, du politique au biologique, et retour… à la déesse-mère ! Sans elle, j’aurais trop peur ! Tous à la crypte, en sûreté !

Les droits de l’homme : une nouvelle religion, crépuscule de la religion, qui a atteint son niveau d’incompétence, avec tous ses effets pervers, sanguinaires. Profanation par excellence. Comme si le lieu sacré, interdit, devenait ce dans quoi rentrer se mettre à l’abri. Le contraire ! Une communauté de valeurs qui n’est qu’une communauté d’intérêts. On baigne dans le culte ambiant, amniotiquement, sans prise de tête, dans la banalité du Bien. « La liquidation des humanités n’est pas pour rien dans le triomphe de l’humanitaire. » « Le charity business voit gonfler ses parts de marché et mange la laine sur le dos de la charité tout court. » « La Science… allait rendre le mal impossible et l’homme transparent à lui-même… » Nouvelle société d’encouragement au Bien… Mère idéale s’occupant bien de ses petits en son sein planétarisé, et économie triomphante… Médiasphère… Un milieu circonvient tout le monde… N’importe qui peut devenir star… Le plan d’ensemble disparaît, l’horizon de tous se referme, zoom sur quelques divas, ploutocratie populiste. Le missionnaire d’antan s’immergeait dans la société indigène, apprenait la langue, enquêtait sur les mœurs, se souciait de comprendre pour être compris d’eux, maintenant que les antipodes sont à quelques heures d’avion, ce n’est plus nécessaire. Tous dans le même bain de la planète rétrécie par la vidéosphère. « Le capitalisme financier dégouline d’eau tiède et sucrée, non sans délocaliser la main d’œuvre… » En fait, Régis Debray nous parle d’une société planétarisée, circonvenue par la vidéosphère, dans laquelle il ne s’agit plus de se séparer d’un lieu originaire, d’inscrire ce « sacrifice » par une sacralisation, mais de faire l’inverse, tendre à mettre toute l’espèce humaine dans le même sac jamais quitté, l’abri matriciel, traitement de masse possible, et métaphore d’une mère matricielle immortelle tout autour, gardant en son sein planète, et impossible d’en sortir, addiction définitive. Chacun reste sur ses rails. Superstition du Progrès. Perpétuel présent, qui clignote sans éclairer. Surplace étourdissant et ressassant. A l’intérieur du ventre. On célèbre la victime à secourir, c’est-à-dire à mettre à l’abri, donc en célébrant cet… abri. Faire bénéficier de nos privilèges ceux qui ne les connaissent pas encore… Intégrisme libéral : dénégation du passé des autres. L’univers, il faut le façonner à notre image. Mondialisation heureuse…

« La fraternité, elle, rassemble plutôt sur la dissemblance et sait transformer l’humiliation en fierté. » Résistance au traitement de masse !

Ce livre fort de Régis Debray est à lire ! Médiologue érudit, il s’intéresse à l’Histoire, aux religions, aux civilisations, aux ONG, à la société post-moderne, à tout ce qui reste dans le sillage de la colonisation par l’Occident, et dans le sillage de la chrétienté, aux textes sacrés, etc. Ce qui se dégage de ce texte, c’est que le sacré, en effet, est toujours une question de faire, d’organisation, et que chaque membre du nous de la communauté humaine née ne peut naître que d’un « sacrifice », d’une chute par le trou fondateur, ce qui est fort éloigné d’une société post-moderne planétarisée par la vidéosphère qui prétend que l’idéal c’est d’être tous dans le même sac érigé en abri, dans lequel ramener alors les « victimes » nées du mauvais côté…

Alice Granger Guitard



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