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Mon amour ma soeur

l’imaginaire de l’inceste frère-soeur dans la littérature

dimanche 27 février 2005 par Houri69

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Comment lire l’inceste ?

Mon amour, ma soeur : un titre paru en janvier chez L’Harmattan (www.éditions-harmattan.fr) dans la collection Sexualité Humaine. C’est un essai sur l’inceste frère-soeur tel qu’il est imaginé et écrit par les écrivains post-romantiques du 19e siècle. Un imaginaire qui remonte aux mythes antiques dont celui d’Isis et Osiris exploité comme référence et grille de lecture de ces histoires scandaleuses et fascinantes.
L’inceste fait partie de tous les mythes sur la Création de l’univers, de l’humanité et par conséquent de la culture car le groupe se fonde autour d’une histoire sacrée qui délivre les rites religieux, les valeurs morales et les règles sociales autour desquels il se consolide. Isis et Osiris sont à l’origine de la civilisation égyptienne, Zeus et Héra sont à l’origine de la civilisation grecque, la lune et le soleil, autre couple incestueux, en fonde bien d’autres. La plupart des civilisations découlent d’un inceste adelphique.
La disparition de ces croyances religieuses a fait de ces mythes, retranscrits, modifiés, réécrits, des textes littéraires dont le théâtre et le roman sont les héritiers directs.

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Messages

  • Madame ; Monsieur

    Permetez moi d’exprimer mon indignation vis-vis de votre livre.
    Il est inconsevable d’écrire ou même de penser de telles chôses.
    Je vous conseille de consulter un psychologue spécialisé dans
    la sexologie.

    • Salut Houri69,

      Je suis outré par la réaction de "L’Etudiant" à ta critique. Absolument outré !
      Je ne suis pas amoureux de ma soeur (surtout que je suis fils unique !) et encore moins là pour faire l’apologie de l’inceste, mais je considère qu’il ne doit pas y avoir de tabou ni de censure en littérature.
      Ecrire un livre sur "Jack l’étrangleur" n’est-il pas plus horrible qu’une belle histoire d’amour, même entre frère et soeur ?
      La littérature est le dernier domaine non censuré qui reste en ce bas monde, à une époque où "On a le droit de ne plus rien dire" (écouter attentivement la chanson de Didier Bourdon), où règne la pensée unique et la loi de la carte bancaire.
      Alors qu’il y ait quelqu’un qui vienne sur ce site (où ce sont des auteurs et des lecteurs normalement évolués et pas intégristes) qui dise de telles inanités me parait inconcevable : oui, la censure nous guette partout, même dans les derniers recoins de la littérature, et "L’étudiant" en est l’incarnation même !
      C’est "L’Etudiant" qui devrait aller voir un psy !

    • Et bien je suis d’accord avec "Luc" en littérature on ne doit rien censuré. Je suis une adolescente de 16 ans (je n’ai pas de frère) je comprend que les livres de ce genre bouleverse les idéaux des personnes enfermer dans leurs petits cadre/monde parfait mais un livre choc est toujours plus intérressant que cet montagne de livre que nous voyons tout les jours et qui se ressemble tous et qui deviennent donc d’une banalité sans nom. L’inceste est souvent un sujet jugé de tabout et donc personne n’explore ce domaine en le rédigeant dans des livres, et bien je trouve ça domage, c’est un sujet complexe et interressant, alors pourquoi fixer des limites et donc rejeter les livres en parlant, c’est absurde !

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