Ce sujet peut paraître évident à bien des personnes mais mon expérience de professeur de lettres m’amène à penser le contraire.
J’observe, et bien des collègues avec moi, que lire, chez beaucoup de gens, s’apparente à un chemin de croix, à un pensum : "je n’aime pas lire", me dit-on souvent. Et évidemment, je souhaite savoir pourquoi.
Qu’est-ce qui dérange dans la lecture ? L’épaisseur du bouquin mais il y en a de très très minces !! L’histoire ? Ce qu’elle raconte ? Le choix est si vaste !!!!!!! Romans d’amour, romans historiques, polars, thrillers, etc. J’en passe et des meilleures !
Cet acte de lire est vécu comme un acte contraint. La lecture est contrainte, forcée. Il y a quelque chose d’aliénant dans l’acte de lire. C’est ce que j’entends très très souvent. C’est épuisant, aussi. En quoi ? Internet, les jeux vidéo interdisent tout effort. Et la lecture est effort mais si léger, si allègre !
Il y a quelques années, j’ai dû lire un nouveau roman : lecture ardue, inconfortable au possible, dérangeante, déroutante. Tous les repères si soigneusement installés par les romanciers du XIXème siècle et même par leurs prédécesseurs sautaient. Lecture déroutante mais c’est le propre du nouveau roman. Il est bon de refuser la facilité.
Mais aujourd’hui, même un simple texte de Maupassant pose problème, une petite nouvelle. A quoi ça sert de lire ? Je ne parle pas comme ça dans la vie ! Je ne parle pas comme ça au travail !
Alors, je convoque toujours le plaisir d’entrer dans de nouveaux mondes. Simple ? Trop simple ? Vous n’y êtes pas du tout !
Je leur parlerais sabir, à certains de mes élèves, quand je parle plaisir, que ce serait pareil !
Ce sujet peut paraître évident à bien des personnes mais mon expérience de professeur de lettres m’amène à penser le contraire.
J’observe, et bien des collègues avec moi, que lire, chez beaucoup de gens, s’apparente à un chemin de croix, à un pensum : "je n’aime pas lire", me dit-on souvent. Et évidemment, je souhaite savoir pourquoi.
Qu’est-ce qui dérange dans la lecture ? L’épaisseur du bouquin mais il y en a de très très minces !! L’histoire ? Ce qu’elle raconte ? Le choix est si vaste !!!!!!! Romans d’amour, romans historiques, polars, thrillers, etc. J’en passe et des meilleures !
Cet acte de lire est vécu comme un acte contraint. La lecture est contrainte, forcée. Il y a quelque chose d’aliénant dans l’acte de lire. C’est ce que j’entends très très souvent. C’est épuisant, aussi. En quoi ? Internet, les jeux vidéo interdisent tout effort. Et la lecture est effort mais si léger, si allègre !
Il y a quelques années, j’ai dû lire un nouveau roman : lecture ardue, inconfortable au possible, dérangeante, déroutante. Tous les repères si soigneusement installés par les romanciers du XIXème siècle et même par leurs prédécesseurs sautaient. Lecture déroutante mais c’est le propre du nouveau roman. Il est bon de refuser la facilité.
Mais aujourd’hui, même un simple texte de Maupassant pose problème, une petite nouvelle. A quoi ça sert de lire ? Je ne parle pas comme ça dans la vie ! Je ne parle pas comme ça au travail !
Alors, je convoque toujours le plaisir d’entrer dans de nouveaux mondes. Simple ? Trop simple ? Vous n’y êtes pas du tout !
Je leur parlerais sabir, à certains de mes élèves, quand je parle plaisir, que ce serait pareil !
Comment faire ?
Qu’en pensez-vous ?