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Dieu ne repasse pas à Bethleem - Jacob Cohen :
vendredi 28 décembre 2012 par Abdelali Najah

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Jacob Cohen publie son septième livre intitulé « DIEU NE REPASSE PAS A BETHLEEM » au Maroc aux éditions KALIMATE.

L’auteur revient sur une période méconnue de l’histoire contemporaine du Moyen-Orient. En 2009, Nicolas Sarkozy nomme la Présidente de l’American Jewish Comity France comme représentante spéciale de la France pour servir de pont entre Israël et l’Autorité Palestinienne. BRIGITTE SILBERSTEIN, comme elle s’appelle dans le roman, va alors lancer l’opération : « ZONE INDUSTRIELLE A BETHLEEM ». Valérie Hoffenberg a ensuite mené le projet de construction d’une zone industrielle à Bethléem, prétextant la nécessité d’établir une paix économique. Quels étaient les véritables enjeux ? A qui cela a profité ?

Dans le texte intégral de la vidéo-texte du roman, Jacob Cohen nous conte l’histoire de « DIEU NE REPASSE PAS A BETHLEEM » de la sorte :

Bonjour,

« DIEU NE REPASSE PAS A BETHLEEM » est mon tout nouveau roman qui traite de l’actualité au Proche-Orient. Une actualité dramatique comme on peut le supposer.
Il faut entendre le mot ROMAN au sens de la structure du récit et du développement de l’intrigue. Car pour le reste, c’est-à-dire la véracité des personnages, le déroulement des événements, et le contexte général, sont très proches, quand ils ne coïncident pas, avec la réalité.
Un mot tout d’abord à propos du titre :
Dieu est passé une première fois à Bethléem, il y a 2000 ans, et y a apporté un message de paix et d’amour. Il n’y aura pas un nouveau miracle cette fois-ci. Nul message prophétique annonciateur de paix. Car à Bethléem aujourd’hui, c’est-à-dire une ville palestinienne entourée et contrôlée par l’occupant israélien, se développe une de ces arnaques médiatiques dont les sionistes sont coutumiers.
De quoi s’agit-il ?
En 2009, Nicolas Sarkozy nomme une sioniste de choc, présidente de l’AMERICAN JEWISH COMMITTEE France, comme représentante spéciale de la France au Proche-Orient. Cette nomination est déjà un premier cadeau au gouvernement israélien. Mais rien ne surprend de la part su plus pro-sioniste des présidents français.
Le roman tente de décrypter les conditions et les enjeux de cette nomination.
La machine sioniste se met alors en branle, avec son réseau des SAYANIM, c’est-à-dire les informateurs juifs du MOSSAD, pour imposer la représentante spéciale en France et dans les Territoires palestiniens, et pour soigner sa crédibilité.
La déléguée générale de la Palestine à Paris s’y soumettra malgré elle. Et l’Autorité palestinienne à Ramallah ne pourra rien refuser à Sarkozy.
BRIGITTE SILBERSTEIN, comme elle s’appelle dans le roman, va alors lancer l’opération : « ZONE INDUSTRIELLE A BETHLEEM ». Il s’agit d’y installer 3 ou 4 usines, avec la bénédiction de l’occupant sioniste qui promettra de desserrer quelque peu l’étreinte des checkpoints. Quelques hommes d’affaires, des SAYANIM pour la plupart, ouvriront une usine à coups de subventions. Les médias français seront mis à contribution, selon un plan médiatique bien monté par le chef du MOSSAD à Paris, le soi-disant attaché culturel israélien, pour montrer combien ce projet de Bethléem est crucial pour la paix.
Le premier ministre palestinien, dont on connaît les sympathies pour le monde occidental, donnera évidemment son aval au projet.
On mobilisera même jusqu’au roi du Maroc pour faire tomber les dernières résistances palestiniennes.
Même un début de contestation, lancée sur Facebook par un petit-fils de réfugiés palestiniens de 1948, et étudiant en cinéma à Paris, ce début de contestation sera tué dans l’œuf. La Préfecture de Police, sollicitée par un SAYAN, ancien commissaire divisionnaire, fera chanter le contestataire : Ou rentrer dans le rang ou voir son dossier administratif alourdi, avec des conséquences désastreuses pour un étranger.
Que recouvre en réalité le projet de Bethléem ?
Il s’agit de donner aux Palestiniens un répit illusoire, sous forme de PAIX ECONOMIQUE. Un peu plus de travail et un peu moins de harcèlements aux checkpoints. Sous entendu : Votre situation peut s’améliorer si vous renoncez pour un temps à vos revendications politiques. Pendant ce temps, la colonisation se poursuivra et la perspective d’un ETAT palestinien réellement indépendant sera enterrée dans le désert de Judée.

Ainsi l’inauguration officielle de la zone industrielle de Bethléem, en grande pompe et en présence de Nicolas Sarkozy et des dirigeants israéliens et palestiniens, donnera lieu à cette comédie bien huilée d’une avancée politique, alors qu’elle enfonce un peu plus ce qui reste de la Palestine sous le joug implacable de l’occupation sioniste. Et tout ceci se fait en connaissance de cause. La France, et l’Europe, conjuguent leurs efforts pour perpétuer la mainmise israélienne sur les Territoires palestiniens.

« DIEU NE REPASSE PAS A BETHLEEM », roman publié au Maroc aux éditions KALIMATE, ne représente qu’une facette, ou l’un des chapitres, de cette complicité odieuse, entre une Europe lâche et pusillanime, et un Israël au sommet de sa puissance, arrogant et intransigeant, et qui se voit le maître incontesté de toute la région pour l’éternité.

Lien de la vidéo-texte du roman



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