Celle qu’on montre du doigt - Charles Williams
jeudi 18 octobre 2012 par Jean-François Ponge

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Gallimard (collection Folio policier), 2002, 312 pp., traduction de Gilberte Sollacaro

Quelque part en Floride, dans les années 50. Un motel plus ou moins à l’abandon, tenu par une femme très belle mais fatiguée, dans lequel débarque un ancien flic en attente de refaire sa vie. Une petite ville où tout le monde se connait, et où les secrets sont bien gardés, au vu et au su de la police qui ferme les yeux sur tout ce qui dérange. Tous les ingrédients sont réunis pour une histoire glauque à souhait, dès lors que notre ancien flic va vouloir jouer les redresseurs de tort. Le fil de son enquête sera émaillé de nombreuses bagarres et passages à tabac, mais l’amour va lui donner le courage nécessaire pour surmonter toutes les difficultés. Un récit haletant d’un bout à l’autre, où les méchants ne sont pas forcément ceux que l’on croit, et où les gentils doivent parfois se faire violence pour que règne, enfin, la justice. Un polar dans la pure tradition, un régal...


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