La muselière - Minette Walters
vendredi 24 juillet 2015 par Jean-François Ponge

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Pocket, 2010, 383 pp., traduction de Philippe Bonnet

En digne héritière d’Agatha Christie, Minette Walters nous convie à un huis-clos familial où, de mensonge en mensonge, tout le monde se trouve engagé dans une spirale infernale conduisant à la mort. Mathilda Gillespie, qui faisait régner la terreur autour d’elle, est retrouvée morte dans sa baignoire, les poignets tailladés et le visage affublé d’un horrible masque de métal rouillé en forme de muselière. Un testament rédigé peu de temps avant sa mort semble désigner la coupable. Mais s’agit-il vraiment d’un meurtre ? Grâce au flair et à la ténacité de l’inspecteur Cooper, et à sa connaissance approfondie de Shakespeare, des secrets savamment enfouis vont refaire surface et le conduire vers la résolution de l’énigme. Lecteurs curieux et fins connaisseurs des énigmes policières, ne cherchez pas à deviner la fin de l’histoire, vous n’y parviendrez pas, malgré toute votre perspicacité, tant Minette Walters sait jongler avec les fausses-pistes. L’étrangeté, si typique de cette auteure féconde ("Le sang du renard"), est encore absente de cet opus qui fait partie de ses tout premiers romans, mais le talent est là, et bien là. Á déguster, avec un chat sur les genoux et une bonne tasse de thé sur le guéridon…


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