Les hommes en général me plaisent beaucoup - Véronique Ovaldé
vendredi 2 octobre 2015 par Jean-François Ponge

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Éditions J’ai Lu, 2006, 126 pp.

Près du jardin zoologique, dont elle voit chaque nuit défiler les animaux dans un rêve éveillé, Lili vit une vie tranquille auprès de Samuel. Jusqu’au jour où un étrange personnage, qu’elle avait enfoui au fond de sa mémoire, refait son apparition : Yoïm. Et avec lui, c’est tout le passé qui resurgit : la prison, la prostitution, l’addiction à ces trois petites pilules bleues qui ont fait basculer sa vie d’adolescente dans un monde privé de tout repère. Véronique Ovaldé, dans une langue où les associations de mots confinent à la poésie, nous entraîne dans un monde imaginaire, bien à elle, où nous perdons, comme son héroïne, tout sens du jugement. Un monde où bien et mal se confondent dans le feu du désir. J’ai regretté la fin, ou plutôt l’absence de fin, un peu prévisible, mais c’est tout de même un sacré bon moment de lecture.


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