Youssef Wahboun : Les Hommes meurent mais ne tombent pas.
vendredi 29 janvier 2016 par Abdelali Najah

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Youssef Wahboun : « Les Hommes meurent mais ne tombent pas. »

L’Institut français d’El Jadida a organisé une rencontre poétique avec le poète, artiste peintre et critique d’art le professeur Youssef Wahboun autour de sa suite poétique « Les Hommes meurent mais ne tombent pas », illustré et inspiré des œuvres de Mahi Binebine, et ce à la Médiathèque Driss Chraïbi de l’Institut français le vendredi 22 janvier courant. Cette rencontre d’art et de poésie qui a été animée par le professeur Abdelali Errhouni, a vu la présence de Mr. Damien Heurtebise Directeur de l’Institut, ainsi qu’une nombreuse présence des habitués de la Médiathèque Driss Chraïbi.


Pour un voyage sonore sur la condition humaine

« Les Hommes meurent mais ne tombent pas » de Youssef Wahboun qui est un livre en 72 pages et en huit partie, et qui vient de paraître aux éditions "Marsam", dans la collection "Poésie & Peinture", est une suite poétique accompagnée de 36 peintures, sculptures et lithographies de Mahi Binebine.
Entres des images visuelles et des images sonores, l’œuvre se veut une question sur la condition humaine à savoir une quête du sens de la double vie et de la double mort dans une dissociation Voir/Parler. Une lueur pointe l’horizon brumeux, rougeâtre et hanté d’une lignée de cadavres au fin fond des ténèbres ; et un désert dépouille une mémoire momifiée au bonheur d’une bohémienne pavée et ornée pourpre.
Un beau jour ou peut-être une bonne nuit, une voix sublime et ensorcelante s’élève dans l’air et la terre s’enfonce de plus en plus. Un corps. Un ossuaire. L’eau. Le feu. La terre. Une terre déserte. Un cri ou un frémissement de vent sur la terre déserte. Un voyage. Un désir. Un filiforme désir frôle l’abîme des montagnes neigeuses.
Marcel Proust ne disait-il pas que le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.

Reste à signaler que la présence a rendu un hommage à la jeune photographe marocaine Leila Alaoui, victime de l’attaque au Burkina.

Youssef Wahboun

Youssef Wahboun a soutenu deux thèses universitaires à mi-chemin entre l’histoire de l’art et l’esthétique comparée, disciplines qu’il enseigne à l’Université Mohammed V-Agdal de Rabat. Il donne régulièrement, au Maroc et à l’étranger, des conférences sur la littérature et la peinture occidentales et marocaines. Après "Etreintes creuses", recueil de poésie paru aux éditions l’Harmattan en 2001, Youssef Wahboun publié son deuxième livre de poésie « Les Hommes meurent mais ne tombent pas » aux éditions Marsam.
De même, Wahboun a publié en 2004 un recueil de nouvelles intitulées « Il faut assassiner la peinture » aux éditions Aïni Bennaï ; et en 2013, son premier roman « Trois jours et Le Néant » aux éditions Marsam.

Youssef Wahboun en œuvre :
https://www.youtube.com/watch?v=mimRNuZSrBI


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