Vers une aube radieuse - James Lee Burke
mardi 25 octobre 2016 par Jean-François Ponge

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Payot et Rivages (collection Rivages Noir), 2003, 317 pp., traduction de Freddy Michalski

Un roman social, noir, très noir, qui place James Lee Burke au rang des grands auteurs (Jack London, John Steinbeck, Harper Lee,…) inspirés par la misère d’une classe populaire broyée par une oligarchie politico-financière sourde aux intérêts derry James, jeune mineur des Appalaches sur qui repose, après la mort du père, lu plus grand nombre. Il décrit, avec une minutie naturaliste, la lente dérive de Pa survie d’une famille au bord de la famine. Dans une société où le port d’une arme est considéré comme un acte honorable, la moindre étincelle peut faire d’un homme un tueur, surtout lorsqu’il a faim, et soif, l’alcool n’arrangeant rien, bien entendu. Ne cherchez pas un quelconque message d’espoir dans les trois cent et quelques pages de "Vers une aube radieuse", un titre à l’ironie bien amère. Ce roman, publié pour la première fois en 1970, avant que l’auteur ne se tourne définitivement vers le roman policier, nous prend aux tripes et nous plonge dans l’univers d’une Amérique largement ignorée des médias.


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