Denis Emorine
Jérôme Garcin
Fatou Diome
Denis Emorine
Denis Emorine
Sonia Elvireanu
Jean-Marie Rouart
Cyril Anton
Valery Zabdyr
Amin Maalouf

23 ans !

Accueil > LITTERATURE > Vers la sobriété heureuse, Pierre Rabhi

Vers la sobriété heureuse, Pierre Rabhi

Editions Actes Sud, 2013

mardi 1er octobre 2013 par Alice Granger

Pour imprimer


Pierre Rabhi, à l’origine de plusieurs structures que l’on peut consulter sur le site Colibris, mouvement pour la terre et l’humanisme, a écrit ce livre et a enraciné son choix de vie dans la certitude que « les limites qu’impose – par sa constitution même – la planète Terre rendent irréaliste et absurde le principe de croissance économique infinie. » « Le temps semble venu d’instaurer une politique de civilisation sur la puissance de la sobriété. »

Pour Pierre Rabhi, l’option libératrice constituée par le fait de « satisfaire à nos besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains » est un acte politique qui s’inaugure par un acte de résistance à la surabondance marchande qui, sous prétexte de progrès, ruine la planète en aliénant la personne humaine. Cet acte de rébellion commence par le sevrage, il s’élance à partir du constat que les ressources de la planète s’épuisent et s’asphyxient si on continue cette frénésie de la consommation et du progrès en croyant que tout cela est inépuisable, il sent l’urgence qu’il y a à réagir tandis que la terre sur laquelle nous vivons est en train d’imploser à cause de nos activités humaines entraînées dans le vertige de la finance comme si nous étions gouvernés par le roi Midas convertissant tout en or. Ce sevrage, nous devons l’entendre à travers le choix de vie de l’auteur, c’est-à-dire à un niveau individuel, chacun étant responsable. Nous pourrions éclairer cela par la logique fractale : un battement d’aile à Pékin provoque une tempête à New York, l’acte de sevrage d’un individu qui refuse d’être un consommateur dépendant de la marchandise à la production sans limites et dont la valeur est celle de l’argent suscite le même acte de sevrage chez un autre individu, et ainsi de suite cela fait nombre ! C’est seulement à la suite de ce sevrage que l’individu peut apercevoir la dimension créatrice de l’œuvre de l’homme : les choses n’arrivent pas prêtes à être consommées et produites par une entité qui saurait ce qui est bon au nom du progrès et en en tirant toujours plus d’argent, chaque individu participe à la création, dans le respect de la nature, de la terre, de cette harmonie fragile, et dans une humilité face à cet équilibre du vivant qui s’est construit au cours des millénaires. Le démiurge prométhéen de l’ère industrielle planétaire fanfaronne dangereusement avec la prétention délirante que le Progrès saurait bien mieux que cet équilibre ultra-précis qui a mis des millénaires pour s’ajuster et dans lequel compte chacune des espèces animales et végétales, chacune des particularités géographiques, climatiques, etc.

En lisant ce livre, il me vient à l’esprit que cette catastrophe écologique, qui nous menace et dont la cause est ce développement inéconomique des activités humaines dans la marchandisation industrielle planétaire, nous devrions l’intégrer comme déjà arrivée et s’inscrirait comme sevrage, comme fin de l’addiction. Comme dégâts inimaginables dans l’organisation de notre cerveau, puisque dans cette logique du consommateur bien formaté en fonction de la valeur-argent des objets de ses besoins nous n’aurions en vérité plus jamais notre mot à dire. L’addiction au monde marchandisé est une catastrophe. Ainsi reliés à cette folle bulle comme par cordon ombilical, soignant notre mélancolie désabusée par un emballement toujours plus grand du renouvellement de la production surabondante devenant très vite périmée, nous rejetons dans ce milieu fermé toujours plus de déchets qui empoisonnent, et nous voici tels des fœtus qui ne seraient jamais arrivés à la naissance et qui seraient sur le point de mourir de l’épuisement et de l’empoisonnement matriciel.

Le paradigme de Pierre Rabhi est son père forgeron, qui vivait dans un village pauvre d’Algérie, où, « Au sein du désert inhospitalier, la vie a une saveur de miracle. » L’ambiance est certes à la frugalité, mais, pourtant, la misère extrême telle qu’elle a fait irruption avec l’ère industrielle et marchande touche très peu de gens du fait de la culture d’aumône et de l’hospitalité. Dans ce village, l’essentiel est assuré. Une joie omniprésente « surmonte la précarité ». Certes tout n’est pas idéal, par exemple la condition de la femme. Dans ce monde complexe, le forgeron, qui est aussi poète, fait chanter son enclume. Certes, tout n’est pas facile dans ce village où le temps est savouré comme une éternité, mais son équilibre fut pour toujours détruit par l’arrivée de la houille, l’activité salariée qui implique qu’il ne faut plus perdre de temps, et alors « l’argent s’insinue dans toutes les ramifications de la communauté. » Le père forgeron a de moins en moins de travail, dans ce monde où « il faut se mettre à l’heure de la civilisation nouvelle ». Le Progrès a fait irruption dans cet ordre séculaire, la civilisation est là avec son immense pouvoir de séduction, et le père forgeron, sous les yeux de son fils qui n’est autre que Pierre Rabhi, se résigne à la servitude. « L’ère du travail en tant que raison d’être a pour corollaire l’immodération appelée par l’argent et les nouvelles choses à acheter. » La modernité arrogante, sous prétexte d’offrir à tous une sorte d’état « tout baigne » avec toujours plus de choses déjà pensées et fabriquées pour les humains, a réduit la condition de tous « à une forme moderne d’esclavage, non seulement en produisant du capital financier sans aucun souci d’équité, mais en instaurant, du simple fait de prendre l’argent comme mesure de la richesse, la pire inégalité planétaire qui soit. » A vingt ans, l’auteur prit conscience que la modernité était une immense imposture. C’était la fin des années 50.

L’image du consommateur qui ne manque plus de rien, au temps des Trente Glorieuses, précipite de manière efficace dans la servitude, il faut produire de plus en plus pour consommer toujours plus, avec une publicité omniprésente. C’est aussi la promotion d’un élitisme par l’intellect, parce qu’ évidemment c’est dans les hautes sphères qu’on a des bonnes idées, on pense pour tous et ainsi tout le monde peut jouir du meilleur des mondes que la machine économique est en train de produire. Dans ce genre de société où l’élitisme par l’intellect s’installe, évidemment tous ceux qui, avant, aimaient travailler de leurs mains, les paysans, les artisans, vont avoir honte et rêveront que leurs enfants sortiront de cette caste du bas de l’échelle sociale. Et l’idée totalitaire selon laquelle une sorte d’élite intellectuelle saurait tout pour le bien de tous, à charge pour ceux qui en ont de la chance qu’on pense ainsi à leur place de se mettre au travail en purs exécutants, a pour corollaire qu’une grande majorité d’humains pris en masse n’a plus à penser, ou bien dans le meilleur des cas à être les perroquets des idées venues des grands et privilégiés de ce monde. Il y aurait d’une part cette élite intellectuelle au sens large, c’est-à-dire ceux qui ont les idées, qui pensent, et qui doivent avoir des privilèges exorbitants évalués en argent tellement leur valeur serait indispensable, et d’autre part la grande masse de ceux qui n’auraient plus à en avoir, des idées, ni à prendre leur part de responsabilité et d’invention car tout serait déjà très bien. L’idée que ceux qui ne font pas partie de l’élite pensante sont irrémédiablement moins bien, sont des inférieurs, des mineurs, colonise tous les cerveaux. Le paysan, celui qui aime le paysage et qui travaille une terre qui n’est jamais déjà toute pensée, est le bouseux que plus personne ne veut être. Peu à peu, tout le monde est amené à organiser sa propre vie selon des critères perversement imposés par les « penseurs » et décideurs du monde industriel, économique, marchand. S’impose dans les cerveaux l’idée que ce qu’on doit désirer, c’est un monde tout prêt à jouir, dans lequel l’être humain serait tel un fœtus relié à l’abondance en même temps que l’ouvrier exécutant de cette machinerie placentaire.

Pierre Rabhi, en mai 68, sent ce sursaut, cette rébellion contre la société de consommation, ce refus de se faire confisquer sa propre créativité par une « société matériellement trop sécurisante », cette prise de conscience que « La vie n’est une belle aventure que lorsqu’elle est jalonnée de petits ou grands défis à surmonter, qui entretiennent la vigilance, suscitent la créativité, stimulent l’imagination… déclenchent l’enthousiasme… » Soudain, chaque être humain se révolte, ne veut plus être cadré, formaté, géré par « les ressources humaines », et émet des idées qui ne sont pas celles qu’on lui fait avaler comme dans du bon lait coulant d’en haut. Rébellion contre ce statut dérisoire de l’être humain pris dans la société-finance.

Pierre Rabhi se penche donc en premier lieu sur ce déclin du monde paysan, en particulier sur ce véritable génocide perpétré dans les tranchées de la guerre 14-18 où paysans français et paysans allemands s’entretuèrent, pendant que les plus abjectes inventions technologiques furent testées sur les champs de bataille, et qu’il n’y avait rien de mieux que la guerre pour relancer l’économie. Le besoin de main-d’œuvre pour l’industrie a provoqué une migration massive des paysans dévalorisés, et ainsi furent démantelées les structures sociales traditionnelles séculaires de l’Europe. On a présenté « la servitude volontaire » comme une délivrance, notamment pour des paysans présentés comme des attardés du progrès et leur labeur de bouseux… « L’épopée agronomique de l’Occident s’achève sur la disparition des paysans en tant qu’intendants millénaires de la terre nourricière. » Un double exil a été provoqué par cette aliénation sans précédant : l’être humain n’est plus relié à un véritable corps social ni enraciné dans un territoire, et à la culture vivante s’est « substitué l’encyclopédisme, un amas de connaissances et d’informations dignes de jeux télévisés, qui ne construisent rien d’autre que des abstractions et ne procurent pas une identité culturelle originale, reliée à quoi que ce soit de pérenne. Tout est de plus en plus provisoire et éphémère au cœur d’une frénésie en évolution exponentielle, transformant les humains en électrons hyperactifs… » Pierre Rabhi parie sur le sursaut de paysans qui considéreront à nouveau « les structures fermières à taille humaine et à production diversifiée comme autant de bastions contre les pieuvres du profit sans âme ni limites. » On nous a confisqué le point de vue du paysan, qui sait, lui, qu’il faut individuellement travailler chaque jour la terre qui nourrit, donc que tout n’est pas donné et conçu ailleurs par une raison dominante. Il sait que ce travail requiert un regard humble face à cette terre sur laquelle il n’y a pas seulement l’être humain qui y vit mais un grand nombre de végétaux et d’animaux, où chaque espèce a son rôle à jouer, où chaque détail joue pour l’équilibre général. Le paysan sait qu’il a d’abord à apprendre, que ce n’est pas lui le maître, le roi, le démiurge, mais qu’il se trouve face à un équilibre plusieurs fois millénaire dans lequel la prétention humaine de changer quelque chose peut être désastreuse et très fanfaronne. Le paysan sait sur le bout des doigts les lois précises de la nature vivante, et jouera sur la vague de cet équilibre pour sa création, pour son travail, en vrai poète sensible au rythme, celui qui s’appuie sur les saisons. Le paysans sait qu’il n’est pas le plus fort, qu’il y a beaucoup de choses qu’il ignore, et qui se sont écrites dans le paysage au cours du temps. Le paysan sait perdre du temps, avoir des périodes de repos, qui est aussi le repos de la terre, et ainsi il est tellement sensible à la résurrection de la nature au printemps, à la joie des semailles et des récoltes. La modernité a au contraire procédé à la subordination de cette nature, la planète n’étant plus qu’un gisement de ressources à exploiter sans limites.

Nous ne sommes pas de petits fœtus consommateurs et hyperactifs, toujours reliés et heureux de notre servitude volontaire, nous en avons assez de cette arrogance totalitaire à laquelle nous devons l’uniformisation et la standardisation du monde planétaire. Nous nous détachons de cette immense nébuleuse placentaire, de cette imposture qu’est la modernité, « qui est probablement la plus hypocrite de l’histoire humaine. » Il est temps de nous apercevoir dans le sillage de Pierre Rabhi que nous sommes tombés dans le piège d’une dépendance de plus en plus accrue. Le système a un caractère carcéral : « de la maternelle jusqu’à l’université, ils vivent un enfermement. » Clonage, standardisation. Subordination généralisée à la vulgarité de la finance, tout ce qui n’a pas de prix n’a pas de valeur. « L’argent… a été dénaturé par celui que l’on ‘gagne en dormant’ ». « … la finance est une croyance d’essence quasi métaphysique. »

Avant la révolution industrielle, rappelle Pierre Rabhi, « toutes les ethnies s’inscrivaient dans une réalité terrestre, cosmique et temporelle. Seule la perception de cette réalité pouvait différer d’un groupe à l’autre. » Désormais, s’est constituée une bulle temporelle, par des moyens informatiques qui frisent la magie. Les cerveaux sont entièrement accaparés par les claviers, par les écrans, envoûtés par ces outils prodigieux, parasités, colonisés, formatés : l’addiction est de plus en plus grande.

Mais c’est par un changement à l’échelle individuelle que peut advenir la résistance à cette servitude inégalée. Il ne faut pas, écrit Pierre Rahbi, sous-estimer l’importance des petites résolutions. La révolution ne peut être qu’intérieure, il n’y a pas à l’extérieur une instance qui la réaliserait pour des humains restant passifs, impuissants, mineurs, infantiles. La révolution est d’abord un sevrage, une sortie hors de l’addiction, ce que dit bien la formule de la sobriété heureuse, c’est-à-dire cette sensation joyeuse, légère, poétique, de ne plus être gavé avant tout désir, d’être colonisé, le manque lui-même devenant écriture de la désaliénation, de la liberté, de la naissance à une autre vie que celle d’un consommateur très formaté. Dans ce sillage du sevrage, de la sobriété heureuse, l’acte créateur, inventeur, organisateur peut s’élancer. La protestation contre la société de surconsommation, la résistance en acte, est urgente, et ce fut un choix de l’auteur. Et il nous parle de ce village africain du Sahel, où même lorsque la désertification s’étendit et que la misère se fit de plus en plus grande les forces de vie n’avaient jamais abdiqué. Puis, hélas, ces peuples qui étaient autonomes furent conditionnés pour produire des denrées exportables auxquelles eux-mêmes n’avaient pas droit. Les mécanismes de l’immodération et les stratégies cyniques poussèrent ces peuples à l’émigration. La terre ne produit plus de la nourriture mais de l’argent, toujours plus de l’argent.

La colonisation des territoires ne put pas se faire sans une colonisation très programmée des esprits.

Pierre Rabhi a une expérience personnelle de cette sagesse ancestrale des paysans, dans une petite ferme cévenole. Là, il a compris cette sensation que rien ne nous appartient et qui est à la base de cette sagesse, et que la gratitude à l’égard de la prodigalité de la terre doit être incessante. Les fondements d’un ordre séculaire à échelle humaine, rassemblant un grand nombre de talents et un savoir transmissible de générations en générations, ont été sapés. L’auteur travaille depuis longtemps à une réhabilitation. Il est temps de mettre des limites à la convoitise monstrueuse à l’égard des offrandes de la vie.

L’auteur reste frappé par le mystère de la vie. Que le savoir des sciences et du progrès ne réussit pas à épuiser. Nos connaissances n’ont jamais élucidé le pourquoi de la vie.

En 1961, Pierre Rabhi fit le choix d’abandonner la vie urbaine pour vivre au sein de la nature, à travailler la terre nourricière. Ce ne furent pas des critères agronomiques qui conditionnèrent son choix d’acheter une ferme qui semblait à la banque misérable. Son choix (et celui de sa femme) fut suscité par la beauté du lieu, le silence, la lumière, la splendeur du paysage. Bref, la poésie. Une satisfaction intérieure, non confisquée par le formatage des désirs, des besoins. Bien sûr, gérer cette petite ferme d’un point de vue écologique ne fut pas si facile, mais la réussite fut au rendez-vous grâce à l’autolimitation. L’auteur découvrit que la sobriété est une force, qu’elle maintient ouvert le désir parce qu’il n’est pas saturé par la surabondance de la marchandise de masse, et que le temps poétique s’ouvre à nouveau.

Bien sûr, l’auteur nous dit qu’il n’a pas refusé le progrès et ses innovations technologiques. Mais il s’agit juste de renoncer au modèle actuel fondé sur la toute-puissance du lucre, en replaçant l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations, de l’économie et des moyens à leur service. Notre surabondance sans joie s’affiche dans ce texte comme une agonie.

Changer de paradigme : voilà l’urgence. La sobriété heureuse n’est en rien, bien sûr, un repli sur soi-même, bien au contraire elle invite à travailler à la sobriété du monde, la terre n’étant pas un gisement de ressources inépuisables mais un oasis de vie qu’il faut soustraire à la spéculation financière.

Et l’auteur conclut en soulignant combien la place des femmes reste encore très réservée, que leur subordination demeure. Elles-mêmes restent très formatées pour leur beauté, leurs vêtements. Et, pour l’éducation des enfants, ne se laissent-elles pas encore trop séduire par le progrès et ses formatages en vue de fabriquer en masse de bons petits consommateurs évidemment très éveillés et hyperactifs qui ne doivent manquer de rien. « Trêve d’hypocrisie : ce que tout le monde appelle ‘éducation’ est une machine à fabriquer des soldats de la pseudo-économie, et non de futurs êtres humains accomplis, capables de penser, de critiquer, de créer, de maîtriser et de gérer leurs émotions… » Toute la responsabilité des femmes qui fantasment de garder en elle, c’est-à-dire le ventre du progrès, leurs enfants aux besoins saturés avant tout désir ! L’enfant, dans la civilisation de la surabondance qui fonctionne comme un placenta éternel, est formaté dès le berceau en consommateur gaspilleur inconscient de participer à l’outrance collective des nantis et des privilèges sans joie. Les enfants désabusés sont pris en otage par le « tout tout de suite », et c’en est fini du désir. L’industrie du jouet participe de l’ingérence de l’adulte dans l’imaginaire de l’enfant saturé d’outils ludiques prêts à l’utilisation. On confisque à l’enfant sa capacité à créer ses jouets.

Quant au statut des personnes âgées dans notre société de consommation, tout le monde sait que les dispositifs actuels « sont subordonnés à la production de richesses financières », maisons de retraite, etc.

L’intelligence, nous rappelle Pierre Rabhi, n’est pas une affaire de cerveau bien lubrifié et performant, mais de connexion à un ordre transcendant qui préexiste à notre avènement. Face à l’immense gâchis, mettons en acte notre intelligence et notre générosité, appelons à l’insurrection des consciences. La sobriété est une manière de rompre la dépendance totale à l’égard de la tyrannie de la finance.

Un livre et un engagement qui nous offre vraiment un nouveau paradigme !

Alice Granger Guitard



Livres du même auteur
et autres lectures...

Copyright e-litterature.net
toute reproduction ne peut se faire sans l'autorisation de l'auteur de la Note ET lien avec Exigence: Littérature

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.


©e-litterature.net - ACCUEIL