dimanche 2 janvier 2011 par Jean-François Ponge
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Métailié, 2010, 294 pp. (traduction d’Eric Boury)
Maria s’est donnée la mort, dans le chalet d’été au bord du lac gelé. Elle n’avait pas supporté la mort de sa mère, survenue deux ans plus tôt, et le souvenir du suicide de son père, lorsqu’elle était encore enfant, la hantait. Il en faudrait plus pour décourager le commissaire Erlendur d’aller voir s’il n’y a pas « anguille sous roche ». D’autres disparitions étranges, restées inexpliquées, le hantent lui aussi, celle de son jeune frère en particulier, disparu lors d’une tempête de neige. Et s’il existait une vie après la mort ? Erlendur ne croit pas aux fantômes mais bien des témoignages sont assez troublants. Tel est le point de départ d’une quête solitaire (Sigurdur Oli et la fidèle Elinborg sont curieusement absents de ce dernier opus), qui va mener le lecteur au cœur d’une incroyable machination. Arnaldur Indridason poursuit son analyse au scalpel de l’âme humaine. Frissons garantis...
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