mercredi 9 février 2011 par Jean-François Ponge
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Liana Levi, 2008, 410 pp.
Zoltan, 60 ans et des poussières, descendant d’émigrés « russes-blancs » installé à New York, rencontre, à l’occasion d’un enterrement à Nice, Iéva, une jeune fille dont il va rapidement tomber amoureux et à qui il va confier ses souvenirs sous la forme du manuscrit d’un roman. Grâce à elle, il va enfin retrouver l’inspiration et se remettre à vivre. On oubliera l’artifice d’écriture, cher à Stefan Zweig, pour se plonger dans cette histoire déroutante, qui met en scène des personnages hauts en couleurs, riches, beaux et intelligents, au destin hors du commun. De ce qui aurait pu être un scénario de telenovela à la française, l’auteur a su tirer une analyse assez fine des ressorts troubles du comportement amoureux. On pense à Sagan, mais la qualité de la narration et l’absence de complaisance vis-à-vis de ses personnages rapprochent cette auteure de Nabokov. Un bon moment de lecture et un livre dont on se souvient...
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