lundi 20 février 2006 par Florent Cosandey
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Messages
1. Ipso facto, quatre pages de trop, 12 mars 2006, 05:50, par Louis
Bien qu’Ipso facto m’ait bien fait rire, je ne peux me défaire d’un certain malaise lorsque je songe au passage couvrant les pages 175 à 179... passage lors duquel le narrateur tente de pénétrer une fillette qui "sent le pipi à l’endroit stratégique". "Malheureusement" pour notre "hilarant" héros, l’enfant se met à pleurer de douleur et refuse de se laisser faire.
J’aime bien l’humour noire. Il reste que la simple idée de violer une enfant me donne le goût de vomir.
Voir en ligne : Ile déserte
1. Ipso facto, quatre pages de trop, 17 mars 2006, 22:24
Ok, ce passage peut choquer. Mais il faut le voir comme le stade ultime d’une société dégénérée qui trouve normal des actes sur des enfants (ou d’autres adultes car dans ce livre, on couche facilement ensemble) et anormal de perdre son bac... C’est comme cela que je l’ai compris et ça ne m’a pas dérangé.
2. Le doute persiste, 1er avril 2006, 16:38, par Louis
Je ne vois pas vraiment le lien qui pourrait exister entre l’univers labyrinthique de la paperasse et une relation sexuelle avec une enfant.
Voir en ligne : Louis
3. C’est un livre culte !, 6 mai 2006, 18:43, par Serge
Tout à fait d’accord pour dire qu’Ipso facto est un chef d’oeuvre d’impertinence et d’humour glacial. Iegor Gran a mis la barre littéraire très haut dans ce livre totalement déjanté. Les valeurs du monde contemporain sont inversées et prennent un relief étrange et inquiétant.
Quant au passage avec la petite fille, il faut le lire comme un sommet dans la dégénérescence du héros (et surtout pas au pied de la lettre !) Avant l’épisode, on était dans une bonne blague un peu potache, après on est complice d’un monde pervers... qui n’est finalement pas très éloigné du nôtre. Je comparerais Ipso facto à "C’est arrivé près de chez vous" ou à "Pulp fiction" : c’est enlevé, souvent dégoûtant et dérangeant, mais aussi irrésistiblement drôle. Bref, je le répète, un livre culte !
PS : Du même auteur, essayez "ONG !" (plus "réaliste") et "Jeanne d’Arc fait tic-tac" (plus fantastique mais aussi politique). Pour tout vous dire, j’attendais depuis longtemps un auteur contemporain de cette trempe, aussi imprévisible que cruel, totalement barré dans notre monde trop conformiste.
4. Le doute persiste, 26 janvier 2009, 14:19
D’autant que l’auteur laisse entendre que l’enfant est sa fille , et le chapitre d’avant il pratique l’inceste avec sa mère : bon, c’est pas hilarant...