dimanche 17 janvier 2010 par Jean-François Ponge
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Daniel Chavarría : Le rouge sur la plume du perroquet (Rivages, 2005, 439 pp.), traduction de Jacques-François Bonaldi
Si, comme moi, vous avez adoré “Un thé en Amazonie” et détesté “La sixième île”, vous retrouverez dans ce thriller hallucinant la maestria de Daniel Chavarria, un des fleurons de la littérature latino-américaine d’aujourd’hui. Loin des constructions intello-borgésiennes destinées à égarer le lecteur le long de pistes qui ne mènent à rien, un genre revenu à la mode dans la littérature policière, “Le rouge sur la plume...” vous dévoile pas à pas le sens caché d’une vengeance tropicale assaisonnéee de salsa. Comme dans un puzzle, l’image se construit progressivement mais il faudra quand même attendre les dernères pages pour voir tout apparaitre. Sans dévoiler l’histoire, on peut dire que deux personnages, qui de prime abord ne se connaissent pas, vont se trouver deux points communs : tous deux sont tombés amoureux à Cuba de la belle Bini, une “jinetera” sensuelle à souhait, et tous deux se sont connus dans un lointain passé, qu’ils auraient préféré oublier. Bini va se trouver au centre de l’intrigue, à son cœur/corps défendant. Sur fond d’histoire contemporaine latino-américaine, c’est parti pour une course poursuite d’un peu plus de 400 pages qui va laisser pantelant le lecteur. Un super bon crû, vraiment...
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