Editions de la Table ronde
dimanche 7 mars 2010 par Marisa CorbinPour imprimer
Dans ce roman autobiographique, l’auteur belge revient sur son voyage initiatique aux Etats-Unis en 1976, impulsé par sa fascination pour les Américains et l’American way of life.
Présenté de la sorte, annoncé par une quatrième de couverture alléchante, le sujet augure de belles pages d’évasion et promet de découvrir les Etats-Unis d’alors, à travers le regard d’un jeune européen.
1976… L’année où les Eagles entonnaient leur « cultissime » Hotel California…
On a dark desert highway, cool wind in my hair/ Warm smell of calitas, rising up through the air
Malheureusement, la lecture de ce récit lasse.
Le propos aurait pu plaire s’il n’avait été noyé dans un style absolument indigeste. Dès les premières lignes, William Cliff abuse de façon caricaturale de points d’exclamation et de parenthèses, ce qui nuit indéniablement à la fluidité de son récit.
Ensuite, il raconte avec une excessive lenteur et une multitude de détails son premier voyage en avion : embarquement, escale, formalités douanières, attente des bagages… tout y passe et les phrases s’étirent à l’excès.
Malgré les efforts déployés pour trouver un intérêt quelconque à cette histoire, le lecteur assiste impuissant aux pérégrinations sexuelles d’un jeune européen aux Etats-Unis.
Bien courageux qui arrive à lire ce livre jusqu’à la fin.
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