samedi 3 avril 2010 par Josy Malet-Praud
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Ed. Robert Laffont, 2007 / Livre de poche, 2009
Israël. 2006. Les fouilles archéologiques entreprises sur le site de Meggido permettent de retrouver La Lance de la Destinée, celle qui aurait transpercé le flanc du Christ lors de sa crucifixion sur le Mont Golgotha.
Alerté de la découverte, le Vatican envoie sur place une enquêtrice de confiance : Judith Guillemarche a pour mission de récupérer la lance en toute discrétion. C’est alors que l’équipe d’archéologues est massacrée et l’objet biblique dérobé. Lancée sur la piste des assassins voleurs, la jeune femme découvrira que l’objectif des ravisseurs n’est autre que de récupérer l’ADN déposé sur la pointe de la lance et de procéder au clonage du Christ. Rien que ça !
J’avais aimé l’un des premiers romans d’Arnaud Delalande : Notre Dame sous la terre. J’ai abordé celui-ci avec enthousiasme. Trop sans doute.
Sans aller jusqu’à dire que le lecteur s’ennuie ou que le roman « est mauvais », on peut quand même avouer que ce thriller religieux n’est pas à la hauteur de ce qu’il aurait pu être.
Deux raisons à cela : d’abord, on a constamment l’impression que l’auteur ne parvient pas à faire un choix entre –le roman- et – l’ouvrage de réflexion- Ainsi, si l’histoire possède bien les caractéristiques du roman, les développements moraux et religieux récurrents s’apparentent à un tout autre genre, plus proche de l’essai éthique et spirituel. Ensuite, et peut-être même en conséquence, les personnages manquent de stabilité, voire de crédibilité. L’écriture peut être inégale à force de se chercher un ton, et les propos, redondants.
Il en va ainsi jusqu’à un épilogue décevant tant il est cousu de fil blanc.
C’est vraiment dommage car Arnaud Delalande produit habituellement, dans le genre, des romans d’une toute autre qualité. Dans son cas, une fois n’est pas coutume…
Josy Malet-Praud -04/2010
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