jeudi 26 janvier 2012 par Jean-François Ponge
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L’Ecailler du Sud, 2007, 229 pp.
Un roman noir, noir de chez noir ! Pourtant, aucun meurtre, aucune enquête criminelle, pas de sang, rien que la mort qui vient, au fil des 229 pages de ce roman foisonnant qui ne laissera aucun lecteur indemne. Sur son lit d’hôpital, Jacques Morançon, dans un coma avancé après un terrible accident sur la route Marseille-Cassis, revoit sa vie de prof chahuté, de père insatisfait, d’amant bafoué, sa vie qu’il croit avoir ratée et n’a jamais eu le courage de recommencer sur des bases plus sereines. Son cerveau travaille inlassablement au cours de sa lente agonie, mais personne ne l’entend, personne ne capte son regard ni les signaux qu’il envoie désespérément à ses proches, ses collègues, ses amis, venus pour un dernier adieu. S’il avait pu faire cette confession avant, bien des drames auraient pu être évités. Jean Contrucci joue sur tous les ressorts du bon polar, qu’il maîtrise parfaitement, pour cette plongée dans les tréfonds d’une âme en perdition...
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