mercredi 19 septembre 2018 par Jean-François Ponge
Pour imprimer
J’ai Lu, 2014, 317 pp., traduction de Bernard Kreiss
Les derniers moments de la vie de Franz Kafka. Gravement malade, pensionné de l’administration où il avait accompli l’essentiel de sa courte carrière, le voici en convalescence dans une petite ville au bord de la Baltique. Il va faire la connaissance de Dora, qui va être le dernier amour de sa vie. Elle va l’accompagner jusqu’à la fin, et lui apporter le réconfort qui lui a tant manqué jusque-là. Elle aurait pu devenir sa femme s’il avait fait preuve du minimum de ferveur religieuse lui garantissant l’accord de sa famille, mais elle restera l’éternelle amante et fidèle gardienne de ses dernières confidences. On ne rigolait pas dans les familles juives, en ce temps-là. L’histoire de Dora est contée dans ses moindres détails, qu’il s’agisse des aspects les plus triviaux comme les plus exaltants du quotidien du célèbre écrivain. Un récit naturaliste, sans fausse pudeur, un regard nouveau sur un écrivain resté loin des mondanités, à qui une mort précoce a sans doute évité l’horreur des camps hitlériens.
toute reproduction ne peut se faire sans l'autorisation de l'auteur de la Note ET lien avec Exigence: Littérature