vendredi 17 septembre 2021 par penvins
Pour imprimer
Ce court roman autour du monastère de Landévenec nom qui comme le précise l’auteur signifie en breton ermitage-Lieu abrupt donne à entendre le silence et le mystère que partagent les moines et les services secrets. Les moines accueillent Anton le commando déserteur en vertu de l’asile dû à tout homme. Avec lui le monastère enferme un hors-la-loi. Est-ce le sens qu’il faut donner à ce procès-verbal de notre « faute » ? Tout secret est lourd à garder et ce roman dit sans doute la nécessité de dire au monde profane l’importance du silence monastique il le fait paradoxalement en avouant un manquement à la fois à la loi des hommes et à la Règle de Benoît : En rompant ainsi le silence, ils enfreignaient peut-être l’un dès préceptes les plus précieux de leur règle.
Bien sûr on devine l’auteur fasciné par l’ascèse monastique, on peut aussi se demander pourquoi il attribue autant de valeur au silence. Le silence c’est aussi le secret, évidemment on peut y deviner le mystère de la foi, on peut également s’interroger sur la nécessité exprimée par le père abbé d’avouer une « faute » commise par [notre] communauté il y a plus d’un demi-siècle […]
Oui, nous sommes heureux, je dirais même soulagés, que vous ayez accepté de partager avec nous ce poids du secret que nous avons gardé durant si longtemps.
Livres du même auteur
et autres lectures...
Copyright e-litterature.net
toute reproduction ne peut se faire sans l'autorisation de l'auteur de la Note ET lien avec Exigence: Littérature