vendredi 29 novembre 2024 par Jean-François Ponge
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Le Livre de Poche (collection Biblio), 1988, 156 pp.
Dans "Le fanal bleu" Colette poursuit l’écriture de ses mémoires, entrelaçant ses souvenirs à l’évocation de son quotidien, écriture entamée quatre années auparavant avec "L’étoile Vesper". Le ton est toujours aussi léger, la langue toujours aussi belle, bravant la progression de l’invalidante arthrite qui la cloue sur un fauteuil dans son domicile parisien. Au passage, un beau portrait de Marguerite Moreno, qui fut son amie sa vie durant. Mais le plus intéressant, comme d’habitude chez Colette, est son évocation des animaux, des plantes, de la nature, même lorsqu’elle ne la voit plus que depuis sa fenêtre. Un bonheur…
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