samedi 1er décembre 2012 par Jean-François Ponge
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Gallimard (collection Folio), 1990, 340 pp.
Dans ces chroniques, troisième tome du « Labyrinthe du monde », qui s’étalent sur une période allant d’une guerre (1870) à l’autre (1914-1918), Marguerite Yourcenar dépeint le destin des êtres qui lui ont été chers pendant son enfance et son adolescence. Michel, ce père volage, amoureux des femmes et des voyages, deux fois veuf et toujours en quête du bonheur conjugal. Jeanne, la femme de sa vie, maîtresse adulée, qui l’aimera à la folie mais finira par s’en lasser. Egon, le mari de Jeanne, jeune musicien d’avant-garde, bientôt célèbre, qui l’aime mais lui préfère ses amants d’un jour. Enfin, Marguerite, qui parle peu d’elle sauf pour évoquer l’éveil de son homosexualité. À travers ces personnages, et maints autres, tous « hors du commun » par leur culture raffinée mais aussi par leur sens aigu de la liberté individuelle, c’est toute une époque qui est évoquée, avec la grâce d’écriture et l’immense érudition de l’auteure de « L’œuvre au noir » et des « Mémoires d’Hadrien »...
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