mercredi 28 novembre 2012 par penvins
Pour imprimer
La meilleure littérature est souvent celle qui résiste à l’analyse. Longtemps après, elle continue de vous interroger. Celle de Catherine Ysmal est de cette trempe, son écriture elliptique laisse le lecteur en suspend, l’obligeant à revenir au texte pour tenter d’approcher ce qui s’est écrit.
Paraît ces jours-ci chez Maelström Révolution à Bruxelles une nouvelle intitulée Tunnels. C’est ainsi que Catherine Ysmal a choisi de voir sa ville, à travers ses tunnels engorgés d’eau. Ici un enfant manque, le sang a coulé à flot, la mer se lève dans les tunnels et décharge ses détritus. Pas pour rien que Catherine Ysmal a mis en exergue une citation de L’ombilic des limbes. Des morceaux du monde réel voilà ce qu’il reste au lecteur pour entrer dans ce texte et l’ensemencer de son propre imaginaire.
L’écriture de Catherine Ysmal est une écriture qui emporte, une écriture pleine d’inventivité et de rupture, rien d’une écriture qui enchanterait, bien au contraire une écriture qui interroge, qui ouvre et suscite mille et une résonances. A chacun les siennes, bien sûr, ce qui n’empêche pas d’apercevoir ou de s’imaginer que l’on y aperçoit, entre les lignes, l’indicible de l’auteur.
Quoi qu’il en soit on ne peut rester indifférent à cette écriture que l’on avait déjà entrevue dans le numéro 5 de l’Arsenal et que l’on suivra avec grande attention.
Livres du même auteur
et autres lectures...
Copyright e-litterature.net
toute reproduction ne peut se faire sans l'autorisation de l'auteur de la Note ET lien avec Exigence: Littérature