samedi 6 avril 2013 par Jean-François Ponge
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Flammarion, 2012, 453 pp.
Un voyage à rebours, vers un passé qu’il aurait voulu oublier. Le narrateur (qui a beaucoup emprunté à l’auteur, ou bien est-ce le contraire ?) revient vers cette banlieue francilienne, qu’il a tant détestée et fini par fuir au fil de sa carrière d’écrivain à succès. Sa mère est hospitalisée, elle n’a plus toute sa tête et son père va se résoudre à vendre le pavillon qui a abrité toute leur vie de couple, pour entrer en maison de retraite. Les souvenirs affleurent, il retrouve des amis oubliés, un amour de jeunesse, resté inabouti, qui va refleurir à l’âge de la maturité. Toujours insatisfait, aigri par la vie (qu’il a choisie), il va une fois de plus passer à côté d’un bonheur possible et toujours repoussé. Dans ce récit amer, Olivier Adam se met à nu et va partager avec nous, le temps de la lecture et bien après, ce mal de vivre qui ne le quitte jamais. Une profonde sensibilité aux choses et aux êtres, le charme d’une écriture souple et attentive à décrire avec précision les petites choses de la vie, et beaucoup, beaucoup de vérité...
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