mercredi 4 septembre 2013 par Abdelali Najah
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L’œuvre de l’artiste peintre marocain Afif Bennani est toujours fidèle à une mémoire tatouée par une culture patrimoniale historique mémorable. Une conception artistique sentimentale, nocturne et folklorique d’un Maroc d’antan.
Une ocre Médina avec des sentiers battus et labyrinthiques.
Des Ryads traditionnels à l’architecture arabo-mauresque exceptionnelle hors du commun et dignes des contes de mille et une nuit, et qui vous offrent une atmosphère féerique pour un séjour visuel paradisiaque.
Des jeunes en djellabas blanches psalmodient devant le portail d’une mosquée.
Des artisans chaleureux et conviviaux qui vous accueillent dans les règles de l’art de l’hospitalité marocaine, travaillent, échoppes ouvertes, le bois, le fer, la céramique, le tissu, les peaux. Une incroyable sensation de remonter le temps...
Plus loin, un petit village berbère jaillit au fin fond des montagnes neigeuses.
Des maisonnettes entassées avec des fenêtres qui marquent l’embrasure du temps.
Des amandiers ornés de fleurs blanches cernent le seuil du village.
Le ruissellement du fleuve frôle les bords rocheux, et le croassement des corbeaux qui survolent les champs de Coquelicots.
L’œuvre d’Afif est une peinture qui porte la blessure du nom propre. Après-coup et par un geste artistique mi-abstrait, tantôt léger et tantôt épais, la Médina impériale se métamorphosait.
Elle est abandonnée et ruinée devant le regard d’une femme voilée et accompagnée d’un enfant noir déchaussé.
Les murailles des Kasbah se détérioraient et se dégradaient.
La lumière jaillit nulle part pour que cette peinture de pulsions renaisse des cendres.
Silence.
L’abstraction est décadence.
En effet, ne lisons-nous pas dans l’épitaphe de Paul Klee la tragédie suivante :
Ici repose le peintre
Paul Klee,
né le 18 décembre 1879,
mort le 29 juin 1940.
Ici-bas je ne suis guère saisissable
car j’habite aussi bien chez les morts
que chez ceux qui ne sont pas nés encore,
un peu plus proche
de la création que de coutume,
bien loin d’en être jamais assez proche.
AFIF Bennani, en quelques dates
2010 Poste Maroc a édité 4 timbres postes représentant ses tableaux
2010 a obtenu la Toile d’Or 2010 dans un concours en France
2010 A publié un livre « Lexique des Arts Plastiques »
2009 Élu Vice Président du Syndicat des chercheurs et des hommes de lettres au Maroc
2009 A illustré par ses tableaux un livre de poésies
2009 Enseigne les Arts plastiques à l’Institut des Hautes Etudes Commerciales et Informatiques de Casablanca
2008 Membre du Who’s who international de Lausanne
2007 Membre fondateur du mouvement artistique le Sentimentalisme en France et vice Président International de ce mouvement artistique
2007 Elu Secrétaire général du Syndicat marocain des Arts Plastiques
2006 A publié un livre « La peinture du 19 ème siècle à 1945 »
2005 A obtenu une médaille d’argent dans un concours international en France
2004 A obtenu la médaille Européenne dans un concours en France
2002 Membre à vie de la Fédération Nationale de la Culture Française
2000 A reçu un diplôme de la Fédération Nationale de la Culture Française par lequel elle reconnaît sa contribution au Patrimoine artistique de son époque
1999 Poste du Maroc a édité un timbre poste représentant son tableau « La danse de la Guédra »
1969 à 1999 A dirigé plusieurs départements commerciaux au sein de l’Office de Commercialisation et d’exportation du Maroc
1985 à 1999 A dirigé pendant 14 ans l’organisation des Foires et des expositions Internationales
1992 A été décoré par Feu SM le Roi Hassan II de l’ordre du Mérité National
1991 Sur ordre de Feu SM le Roi Hassan II, il a organisé une exposition de l’artisanat marocain au sein du Département des affaires étrangères américains à Washington
1992 à 2010 A exposé dans plusieurs pays : Maroc, USA, Allemagne, Suisse, Emirats Arabes Unis, Espagne, Mauritanie, Irak
1977 Il obtient son Baccalauréat à l’âge de 34 ans , et sort Licencié Es Sciences économiques et diplômé des études supérieures d’économie de la Faculté de Casablanca
Né à Rabat en 1943
Ses Œuvres sont au Palais Royal de Rabat, dans différentes collections et organismes privés et publics marocains, et dans divers pays : USA, Suisse, France, Allemagne, Espagne, Italie, Liban, Ukraine, Grèce, Turquie, Corée du Sud, aux Emirats Arabes Unis, Mauritanie et l’Irak.
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