lundi 30 mai 2016 par Jean-François Ponge
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J’ai Lu, 2014, 285 pp.
Perte de l’emploi, perte de la femme aimée, éloignement des enfants, une tragique descente aux enfers banalisée depuis une bonne trentaine d’années au travers de nombre romans, pièces de théâtre, films et séries télévisée. Sur cette trame, reflet consternant de notre époque hyperlibéralisée, David Foenkinos a voulu mettre de la légèreté, en brossant le portrait d’un quinquagénaire, dont la "bonne tête", qui a fait son succès au sein du monde de la banque, va d’un seul coup causer sa perte, la confiance n’étant plus le cœur du métier. Loin d’un constat social débouchant sur une remise en cause d’une société qui marche sur la tête, comme d’autres l’ont fait avant lui, l’auteur nous invite à suivre les pas de ce doux dingue, que l’on commence par prendre en pitié pour finalement trouver fort sympathique. Un roman sans prétention, à l’humour parfois un peu "plaqué" (tout le monde ne s’appelle pas Legardinier), mais qui se laisse lire avec un certain plaisir…
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