dimanche 4 décembre 2016 par Fanny Così
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A.ngOt
inlassablement,
infatigablement:/
On pourrait affirmer que l’écriture de Christine Angot s’apparente à un voyage ;un voyage à-propos,
menant (tout du long, jusqu’ici, de ses dix-neuf ouvrages1) inlassablement,
infatigablement, dans les mêmes territoires, dans les mêmes endroits, en raison de la
fidélité à un protocole qui s’enracine dans le même refrain :
une parole à la premièrepersonne, qui tend à confondre vie et littérature. Il s’agit d’une répétition qui n’est,
pourtant, jamais liée au retour à l’identique, mais d’un dispositif romanesque qui, dans
sa ~constance~, a pour but de montrer la même vérité inlassablement,
infatigablement,
approchée sous des
séjours toujours différents», selon l’expression de Stéphanie Michinea.
Quoique le paysage soit immuable, le trajet ouvre à des carrefours, à un nombre
infini de chemins, de pays à explorer, de villes à visiter : l’ambiguïté sur laquelle
repose son projet pourrait en fait entraîner dans une série de lectures, tout à fait
différentes voire opposées. Ce qui comporte que celle qu’on va proposer n’est qu’une
lecture parmi d’autres toutes aussi excellentes ,
qui sont encore et tjrs (pour faire cours , à des
possibles à explorer à (l’indé)fini-
_infini_/° .
1 Elle a publié dix-neuf livres dans l’arc de vingt ans : le premier, Vu du ciel, date de 1990 (Gallimard,
Paris), alors que le dernier, Les Petits, a été publié en 2011 (Flammarion, Paris).
C0NCLU (pour faire cours et parce que l’0n c0nnait la chans0n /c0quilles
~Un auteur à Suivre~ de B0N et B£l entrain !
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