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Guerres secrètes

Philippe Sollers, Editions carnetsnord, 2007

mardi 27 novembre 2007 par Alice Granger

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Génial !

Un homme, Ulysse, se demande comment il pourrait rentrer chez lui, prendre possession de ses biens. Pénélope met un temps infini à reconnaître son mari. Elle n’a pas manqué de prétendants. L’aventure d’Ulysse noue ensemble la Grèce, la Chine et son art de la guerre, et la révolution catholique. C’est parce que Ulysse est un imbattable stratège en mettant en acte ensemble trois fronts de bataille qu’il va réussir à tuer les prétendants, en semblant d’abord, justement par son absence, leur laisser croire que Pénélope est prenable, elle-même jouant parfaitement le jeu quitte à défaire la nuit ce qu’elle a tissé le jour… C’est très violent parce que tout laisse croire à la victoire probable d’un des prétendants… La vraie « guerre secrète » a pour but de faire revenir chez lui le Grec, alors c’est une guerre défensive, le stratège reste invisible et n’est pas reconnu lorsqu’il revient, sauf par son fils et par sa nourrice, il ne livre une bataille que lorsqu’il est sûr de la gagner. Philippe Sollers écrit : « Il ne faut donc pas faire de la vérité une fonction qui réprouve la violence. ». Il écrit aussi : « On voudrait qu’il y ait entre un père et un fils une rivalité fondamentale, par rapport à la mère ou à la femme. Ici, rien de tel. » Et oui.

On entend le stratège, qui sait qu’il n’y a de vraie guerre que défensive, « vraie » car ouvrant la possibilité de la gagner, d’être un Grec revenant chez lui prendre possession de ses biens, dire à son fils : lis Rimbaud, pour commencer ! Il dit cela à son fils pour éventrer la chose supposée stigmatiser la rivalité entre un père et un fils. Cette rivalité ne tient pas, il suffit de lire Rimbaud pour le savoir, la vérité est violente, côté mère et femme il n’y a pas de quoi attiser la rivalité entre un père et un fils. Un père dit à son fils qu’il n’y a pas vraiment, sinon fou, de lieu de l’inceste, donc c’est idiot de livrer des batailles sur ce terrain-là. Voici un père qui dit à son fils, avec une générosité inédite, un vrai cadeau en faveur de la vie : je suis un père qui n’assure pas un lieu de l’inceste par la mère et la femme. Mais, mon fils, lis Rimbaud, et le voyage va se faire avec la violence d’une vérité très différente. Rimbaud frappe de honte les couples menteurs. Le retour du Grec auprès de Pénélope, sur la terre d’Ithaque, n’est possible que s’il s’agit d’un couple qui n’est pas menteur. Nous entendons Ulysse disant à son fils Télémaque : écoute Rimbaud, il parle de ce monde qui appartient aux femmes, c’est-à-dire à la mort, et il dit aussi qu’il a vu l’enfer des femmes là-bas.

Couples menteurs, enfer des femmes là-bas ! Là-bas : le lieu matriarcal. Le lieu incestueux. Ce ne serait pas possible d’en sortir. Et là, un père dit le contraire : je ne vois pas ma mère dans ma femme, ce serait l’enfer pour elle, heureusement pour elle car ainsi elle peut se voyager jusqu’à d’autres racines, sur une autre terre, une deuxième et vraie patrie, celle qui ne se définit pas au sein d’un couple menteur, par l’inceste. Introduction d’une révolution, révolution catholique, dans cet enfer des femmes forcées de retomber dans la mère, forcées de ne pas pouvoir en sortir. Un poète les désaliène, fait ressortir l’hystérie.

Lorsqu’un couple n’est plus menteur à propos de l’existence d’un lieu incestueux qui serait incarné par la mère et reconduit par les femmes, qui serait alors le lieu de la mort, de l’impossible naissance, c’est une autre sorte de mère qui apparaît, une vierge mère, incarnée par chaque femme libérée par ces paroles du poète rappelées par un père pour son fils. Ce fils voit apparaître une vierge mère, et celle-ci va pouvoir se sentir fille de son fils. Dante. Ce qui est génial avec Sollers, c’est qu’une même chose peut se dire simultanément du point de vue d’Homère, du point de vue catholique (d’où son intérêt pour Rome), du point de vue art de la guerre chinois, du point de vue biblique, et ainsi de suite, Lautréamont, Nietzsche, Baudelaire… Les œuvres se font écho à l’infini.

Un couple n’est pas menteur, un fils n’est plus sur un terrain de rivalité avec son père, une femme n’est plus de manière infernale ramenée à la mère, une mère s’avère vierge et fille de son fils, cette révolution côté femmes est un tremblement de terre qui jette dehors, au contact de la nature qui n’est pas une métaphore matricielle les êtres vraiment nés, une nature au sens chinois, jamais stable, changeante avec les saisons, les cataclysmes, et la guerre est alors la continuation de la nature avec d’autres moyens. Il est impossible de croire qu’on pourra réintégrer un abri déniant cette nature à la fois douce et violente.

Révolution côté femmes qui va avoir pour conséquences que, dans la grotte où se tient le cyclope Polyphème avec son œil caméra dévorateur dans la société du spectacle et de la consommation où rien ne manque, Ulysse va l’aveugler avec un pieu après l’avoir enivré, toujours la ruse. La grotte femme c’est apparemment facile d’aller s’y installer, Polyphème s’y enivre de vin, et alors il n’y voit plus, parce qu’il n’a pas le jeu en mains avec cette nouvelle sorte de femmes libérées par les paroles du poète, jouant de leur hystérie et de leurs contradictions…Il croit que c’est une grotte, il y a du vin qui l’enivre, et puis en fait c’est un pieu qui s’enfonce dans son œil unique. Ce sont aussi les prétendants qui espèrent Pénélope. La grotte devient la maison en Ithaque où Pénélope tisse le jour et attise la convoitise, tandis qu’Ulysse ne revient apparemment pas. Il y a de l’Athéna en Pénélope. Athéna n’a pas de mère, elle incarne une fille non définie par la mère. Elle est une fille pensée de son père Zeus. C’est cette nouvelle incarnation de fille, née du père qui dit à son fils, tu vois là-bas l’enfer des femmes au sein du couple menteur (cette vérité soudain ébranle tout et un couple non menteur commence à se profiler) qui est une hirondelle faisant le printemps et donnant de la beauté à Pénélope face aux prétendants, leur faisant boire du vin les enivrant de désir comme dans la grotte du Cyclope. Ce qui devient visible, ce n’est plus la société du spectacle avec l’œil dévorant de Polyphème, c’est le spectacle risible du Cyclope aveuglé de pousse-à-jouir et idiot, ce sont les prétendants massacrés par leur désir tenu en haleine et sans espoir, c’est la nature cataclysmique à la chinoise qui déstabilise violemment la société fondamentalement incestueuse du rien ne doit manquer.

C’est-à-dire que « Guerres secrètes » raconte les transformations à l’infini du signifiant « femmes ». Du roman « Femmes » à « Guerres secrètes ». Ce signifiant bouge, n’est pas du tout, mais vraiment pas du tout immobile comme une matrice immortalisée et auto-suffisante. Au contraire, un dragon menace toujours de cataclysme, et la nature à la chinoise est à la fois douce et violente, rien d’un matriarcat anesthésié et glauque. Ulysse, l’écrivain Sollers, part à l’aventure entraîné par les transformations du signifiant « Femmes ». Transformations irrémédiables qu’il provoque juste en voyant, à la suite de Rimbaud et de Baudelaire, l’enfer des femmes, et en n’étant pas complice en se tenant, en tant qu’homme, à la place où on attend qu’il soit pour qu’à son tour il perpétue ce matriarcat infernal. Il prend acte de ce que les femmes elles-mêmes, contradictoires, désirent avoir du jeu, de la liberté, par rapport à ce matriarcat qu’on suppose être leur passion, leur goût du pouvoir, leur possibilité de calcul, leur miroir, et qui est surtout aussi leur enfer emprisonnant de banalité, de servitude volontaire.

Athéna, née de Zeus, fille sans mère, est son éducatrice et son inspiratrice. C’est-à-dire que c’est cette sorte de fille, qui ne se définit plus par la mère, qui se déracine totalement par rapport à la terre matricielle, qui inspire à Ulysse, à ce fils du coup désaliéné de la mère incestueuse, son voyage et son œuvre, afin qu’un jour il puisse revenir prendre possession de ses biens, qui ne sont pas incestueux, qui sont d’autres richesses promises.

Du coup, Ulysse, qui est à la fois père et fils, père de son fils qui est aussi lui-même, mais aussi Zeus père d’Athéna, et aussi ce père symbolique qui est père de sa mère (tout ceci à entendre dans le prodigieux chambardement qui s’effectue au sein de cette mère), va s’aventurer sur mer (et mère…), une mer violente, houleuse, avec des sirènes, des écueils, des gouffres, …il ne sera jamais là où on voudrait lui assigner une place. Sa place, littéralement, n’existe plus, tel le placenta qui ne peut plus le reprendre même en prenant l’aspect de l’institution du mariage puisqu’il s’est détruit une fois pour toutes, et que la résurrection-naissance s’est faite elle-aussi une fois pour toutes.

David vainc Goliath, par cette transformation en acte, irrémédiable, du signifiant « Femmes ». Ulysse contre le Cyclope puis contre les prétendants.

Sur cette nature changeante, à la fois douce et violente, c’est tantôt le « yin » qui gagne, tantôt le « yang ».

Hélène qui se fait enlever…Le tombeau du mariage duquel il est possible de ressusciter. Le corps vit réellement au rythme de cette transformation inouïe du signifiant « Femmes », de cette subversion qui est infinie, qui n’a plus de fin, qui est devenue une nature chinoise, qui doit réussir à dominer sur la nature matriarcale qui ne laisse pas respirer, qui sacrifie les individus au profit d’un traitement de masse des humains.

Ceci est mon corps, prenez et mangez, ceci est mon sang, prenez et buvez, c’est-à-dire que ce fils stratège, rusé, et vainqueur bien sûr donc suscitant infiniment plus l’envie des prétendants que Pénélope, se donne à un repas anthropophagique, il a inventé une autre faim, et ainsi il sauve des péchés du monde, il fait sortir du bourbier incestueux glauque. Le massacre des prétendants est aussi une cène, un repas eucharistique. Le fils massacre les prétendants en se faisant manger et boire, en incitant Judas à mettre la main dans le plat en même temps que lui. Marie-Madeleine obéit au Christ ressuscité qui lui dit d’aller annoncer la bonne nouvelle aux frères, aux prétendants. Tout se tient. C’est génial ! Côté femmes, la nature contradictoire met à l’épreuve le poète de réussir à s’arracher aux chants des sirènes, à se sevrer du matriarcat corps et âme. Elles mettent à l’épreuve ses contradictions. Espère-t-il vraiment une nouvelle sorte de femme ? C’est pour cela qu’il y a en acte une sorte de persécution. C’est vraiment son corps et son âme qu’il doit tirer de là. Rien ne lui est épargné. L’hystérie des femmes le met à l’épreuve des tentations. C’est au rythme du refoulement originaire, de sa résistance immunitaire, de son accès au symbolique sur la base de la séparation originaire, qu’il peut signifier aux femmes, à chacune d’elles, qu’elles peuvent devenir une autre sorte de femmes. Tel Dionysos, il s’enivre avec elles, mais il n’est jamais reconnu, parce que cette ivresse est une désacralisation en acte du matriarcat, un blasphème, et ceci est très inédit, très violemment nouveau.

Et voici alors un autre statut possible pour une fille !
« Celle qui semble tout de même privilégiée dans cette affaire, c’est Athéna, laquelle n’a pas eu de mère. Elle est sortie toute armée du crâne de son père. » Il s’agit d’une fille qui a compris qu’elle pouvait enfin être définitivement sortie de la mère en se fiant au père symbolique, au père qui déracine du sein de la mère. C’est une fille née, une fille qui se voyage au gré de la transformation infinie du signifiant « Femmes ». Fille au terme de l’hystérie ? « Athéna, surgie du cerveau de Zeus par une opération violente, a avec son père des rapports privilégiés. …mais elle a le souci de ce mortel-là qui s’appelle Ulysse. Raison pour laquelle il est aussi appelé le ‘ nourrisson de Zeus’ ». Rentrer en possession de ses biens, éduqué par Athéna : ce n’est pas qu’une affaire de possession de biens, « mais aussi souveraineté sur soi-même ». Athéna n’est pas du tout une mère. Cela rend possible beaucoup de chose. Ce n’est plus bloqué.

« Avec la Chine, nous essaierons de nous débarrasser de la vérité telle que nous l’envisageons, et qui n’est plus que calcul. Nous aborderons ainsi les grandes mutations dont toutes les guerres sont l’écho. »

Quel est ce héros ? « Le salut individuel dans une guerre menée pour son propre compte. »Donc en rien un traitement de masse de l’être humain, comme c’est désormais le cas dans notre société de consommation ! « …un homme qui, par la ruse, du courage et beaucoup de ténacité, se tire de tous les pièges, notamment féminins. Ulysse n’a qu’une idée : rentrer chez lui et récupérer ses biens. » En effet, si au commencement il n’y a pas le lieu incestueux où rien ne manque (et faire croire que ce lieu existe, immobile et sacralisé, fait l’enfer des femmes), se pose la question du lieu où rentrer en possession des biens, une chose pour une autre de perdue. En acceptant la perte, au commencement, en acceptant de naître, ce qui est du coup possible, c’est de rentrer en possession des biens, on ne se situe plus sur le terrain de la loi de l’interdiction de l’inceste. Une chose de perdue rend possible de posséder autre chose. Une sorte de Grèce promise.

Dionysos, dieu du vin, de l’ivresse, est un dieu qui n’a pas de temple. Voilà…Il déclenche chez les ménades une folie très particulière. « Dionysos et Athéna : naissances secrètes dans la guerre secrète au cœur des aventures entre les hommes et les femmes. »

Grecs et Chinois, nous dit Sollers, sont experts en matière de guerre, certains Catholiques aussi, et les Hébreux tout autant. Il ne s’agit pas d’une guerre bloquée sur place. Non, il s’agit d’une guerre défensive, et gagnée.

Instabilité du signifiant « Femmes » ? « Les Chinois sont attentifs à l’instabilité des choses, aux signes du futur cachés dans le présent. Ce n’est pas nous qui gagnons la guerre, c’est l’ennemi qui nous offre la victoire. » « Ulysse mène sa guerre au cœur du blocage de la guerre elle-même. Il nous apprend que la véritable guerre, c’est celle d’un individu singulier, qui mène seul – mais avec l’appui, la bienveillance, la protection, l’amour d’une déesse, Athéna – son combat salutaire contre les éléments de son dieu adverse, Poséidon. Cela en passant par des tas d’aventures, notamment féminines – qui vont l’aguerrir plus qu’aucune expérience-, jusqu’à rentrer chez lui, où d’ailleurs il ne restera pas longtemps. » Comment un lieu non incestueux peut-il s’inventer, et alors en prendre possession ? C’est cela, pendant sa longue Odyssée, ce sont ses biens qui se transfèrent là il va revenir. Apologie d’une individualité en guerre, combat d’un écrivain pour toute une œuvre, et aussi toute une vie, car il n’y a pas de différence entre son œuvre et sa vie. Ithaque à reconquérir, hors de toute servitude volontaire. Un héros singulier, Ulysse, Sollers. Un dieu terrible, Dionysos. La force de la nature.

Il évoque « un certain secret féminin de la guerre latente et permanente ».

« Le ‘monotonothéisme’ (Nietzsche) aura toujours tendance à nous dire que l’enfer n’existe pas : question d’anesthésie ». Or, le poète nous dit par exemple : « J’ai vu l’enfer des femmes », ce qui peut s’entendre d’une manière double : leur vie est un enfer, de ne pas pouvoir sortir de la mère, et aussi les femmes sont l’enfer pour les hommes lorsqu’elles ne sortent pas de la mère. L’anesthésie du « tout baigne » est à la fois matricide et infanticide. On a des vivants de plus en plus morts, de plus en plus somnambules. A force de ne pas admettre l’infernalité, nous avons débouché sur l’horreur dans le réel.

Dionysos. Dieu de la sauvagerie. « Ce qui bouillonne, c’est plutôt le refoulement dont ce dieu est l’objet : ce que Freud, si l’on veut, appellera l’hystérie. » « C’est un dieu pour qui tout ce qui est fermé s’ouvre et, dans le vacarme qui l’accompagne, nous entendons un silence de mort. Avec lui, toutes les contradictions peuvent jouer, espace et temps. C’est un dieu qui fait immédiatement danser, y compris sa mère. » Un dieu libérateur, dispensateur de richesses. Un dieu qui passe par les femmes. Dieu réellement né au lieu qui lui dénie sa naissance. Victorieux de la folie.

« Dans la dévastation générale, il n’y a plus ni enfer, ni résurrection. » Esclavage féminin sans précédent. « Avec Dionysos, nous entrons dans les mystères épouvantables du maternel ». « Mères foudroyées, ruines fumantes, vigne qui entoure ce sanctuaire…Plus tard, Dionysos ira chercher sa mère aux enfers et, contrairement à Orphée avec Eurydice, la ramènera. »

Héra, déesse du foyer, persécute longtemps Dionysos. L’hystérie féminine est une formidable résistance au divin, c’est un échec au symbolique. Les femmes veulent maîtriser le symbolique, alors qu’elles n’y ont pas accès. Leur prétention est exorbitante dit Philippe Sollers. Le symbolique est lié au fait que les femmes, une fois le temps de gestation terminé, perdent l’enveloppe matricielle qui tenait en son sein le fœtus, alors le symbole est quelque chose de coupé en deux, de béant, et c’est vers autre chose que l’enfant né va. Le symbolique, c’est quelque chose qu’une femme n’a pas. Le symbolique va de pair avec l’acceptation, de la part des femmes, d’être dépourvues d’un dedans dans lequel remettre d’éternels enfants fœtus. « Une femme d’exception est celle qui sait qu’elle n’aura jamais de prise complète sur lui. »

Dionysos et les noces de Cana.

« Pratiquer la défense stratégique, utiliser la force de l’adversaire pour la retourner en ma faveur. Le Chinois s’appuie d’instinct sur la compréhension interne de ce que l’adversaire ose, veut, calcule et est obligé de faire. Il mène une guerre défensive qui peut durer une éternité : sa conception du temps n’est pas la nôtre. Cette guerre peut se prolonger indéfiniment pour user l’adversaire. Elle ne cherche pas l’anéantissement, mais la domination.. » Ne s’agit-il pas, dans cette guerre défensive, de faire gagner cette nature redoutable et douce ? Cette domination ? Qui n’anéantit pas, bien sûr. Principe de réalité, plutôt ? Nous sommes dehors, il y a cette nature redoutable et douce. Plus de croyance sexuelle au matriarcat.

Bravo au premier couple non menteur !

Un livre à lire absolument !

Alice Granger Guitard



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