jeudi 28 avril 2016 par Fanny Così
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En collaboration dU0 et du collecti,f avec le salon du livre de La Roch£lle / Face
-année 2010-
Le Tournoi(ement) FEMINA des poétesses : Miroir (et non mirage) d’une création crainte &et tant aimée
Prenant naissance en 1901, la revue FEMINA (à l’instar de la revue La vie heureuse destinée précisément à la vertu d’un lectorat bourgeois) consacre la poésie. En ses commencements ornementaux si ce n’est ornementaliste,s elle jouit d’une fulgurance à nulle autre pareil par la grâce notamment du concours lancé par le périodique en l’an 1903 réservé aux femmes et ciblé sur le féminin // non privé(e du masculin.
Janvier 1903 est la date à retenir.
Le tournoi poétique remporte un tel succès (avant tout, d’estime) qu’il fait des (é)mules et c’est un succès sur toute la ligne qui se solde.. . par une grande fête.
Après une longue attente ponctuée de souffrance et au combien… ! d’humiliation, le relégué rang de « seconde zone » les femmes = et c’est assez remarquable //digne pour être souligné =y obtient enfin ! par la force du poignet ~>gain de cause et LA PAR0LE (une parole non déformée en transitant comme « passage obligé » par l’homme, nous voulons dire).
Supplantant les « musa » (ainsi qu’on les renommait) « plaintives du romantisme » , une expression plus hardie du corps et de sa sensualité est mise en avant &s’est inscrite magnifiée par (l’] exemple de Renée Vivien. Elle n’est pas sans ouvrir les clés/ s’offrir des tas de permissions.
Les exigences, c’est une donnée de fait ,du jury y sont toujours les plus nombreuses mais les critiques masculines y sont retombées et pourra-t-on dire sans défaillance : tombé(ees) en désuétude.
Hélène Picard, la bien nommée, y est LAUREAT/E du concours de 1904, déjà primée un an auparavant et surtout représentative de cette impulsyon (bonne pulsion) en l’occurrence :
L’académie française couronne en 1907 son ouvrage de Dame : l’Instant €ternel, nouvelle célébration [] en un sens, amoureuse choisie par… les femmes !
Dernière réserve : il faut attendre l’année bénie, l’année folle 1920, et les sortilèges d’une Colette, la plus grande qui soit, l’écrivaine Sidonie-Gabrielle pour sortir du cocon si ce n’est du carcan pour enfin (re)naître en soi-même en une élégie … d’infinies poétesses .
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